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Elena, le môme du « Monte-Carl »

Daniel Elena

Daniel Elena - -

Le copilote de Sébastien Loeb est ravi de retrouver le rallye de son enfance. Après trois ans en IRC, le Monte-Carlo fait son retour au calendrier WRC. Un moment forcément particulier pour le natif de Monaco.

« Le spécialiste du Monte-Carl, c’est lui ! » Sans hésiter, Sébastien Loeb désigne son copilote. Il est vrai que Daniel Elena maitrise l’épreuve mieux que personne. Natif de Monaco, il a grandi au rythme des rallyes et des duels de légende. A 39 ans, il connait le Rocher comme sa poche. C’est donc avec une grande émotion qu’il prendra le départ de la course la plus mythique ce mercredi. « C’est un retour aux sources, glisse le fidèle lieutenant de Loeb. Je connais bien ce rallye. Je l’affectionne. C’est mon rallye à domicile. Je le suis depuis tout gamin. Je connais pas mal de coins, d’anecdotes sur cette épreuve. »

Après trois ans d’exil en IRC, le Monte-Carlo est enfin de retour au menu WRC. Un come-back qui ravit tout le monde. Elena, plus que les autres. « C’est le plus vieux rallye du monde, explique le résident de la Principauté. Il a marqué toutes les générations. Chaque décennie a vu naître de nouvelles histoires. On en a fait partie avec Seb dans les années 2000. Ça a fait rêver des milliers de gamins. Durant la course, on est très proches des spectateurs. Lorsqu’il a été retiré du WRC, les gens étaient très déçus. C’était comme s’il manquait quelque chose au championnat du monde. Le fait que le Monte-Carlo soit de retour cette année, c’est génial, magnifique ! »

Elena : « Tout le monde veut nous avoir »

Après huit titres consécutifs, le duo Loeb-Elena se sait plus attendu que jamais à l’entame de cette saison 2012. Mais sur une route qui leur convient parfaitement, les « Intouchables » entendent bien marquer de leur empreinte le 80e « Monte-Carl’ » de l’Histoire. Un rallye qu’ils ont déjà remporté à cinq reprises, la dernière en 2008. N’en déplaise aux éventuels putschistes. « On est rôdés par rapport à ça, assure Elena. On a huit titres. Tout le monde veut nous avoir. On est favoris, mais ça reste du sport mécanique. On peut faire des erreurs humaines aussi. L’an passé, ça a été très chaud sur la fin. A nous de nous motiver pour continuer à gagner. On a envie de prouver qu’on n’est pas fini. » Une démonstration qui débute ce mercredi près de Valence. A la clé, cinq jours de course qui rappelleront forcément des souvenir à Elena.

Alexandre Jaquin avec Julien Richard