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Les Bleus ne sont pas tombés dans le piège

Nicolas Batum

Nicolas Batum - -

Même s’ils avouent s’être un peu enflammés après leurs deux premières victoires en Turquie, les Bleus se sont qualifiés pour les huitièmes de finale des Mondiaux après un troisième succès face au Canada (68-63) ce mardi à Izmir.

Mais qui arrêtera les Bleus ? Vainqueurs du Canada 68-63, l’équipe de France a remporté sa troisième victoire en trois matches ce mardi à Izmir. Un succès acquis dans la douleur mais qui propulse les joueurs de Vincent Collet en huitièmes de finale des Mondiaux en Turquie. Après avoir dominés l’Espagne et le Liban, les partenaires de Nicolas Batum, auteur de 24 points face aux Canadiens, poursuivent leur sans faute et joueront aujourd’hui une des deux premières places face aux redoutables Lituaniens (20h).
Face à une équipe canadienne qui l’avait battu deux fois en match de préparation à Toronto il y a moins de trois semaines, l’équipe de France n’est donc pas tombée dans le piège même si elle est très loin d’avoir montré son meilleur visage. « Même si le plus important reste la victoire et notre revanche sur le Canada, on a baissé au niveau de la concentration, reconnait Yannick Bokolo. C’est humain. On s’est un peu laissé aller. Pourquoi ? Il y a eu la journée de repos lundi et puis la victoire contre l’Espagne (72-66). »

Bokolo : « On nous jette des fleurs, donc ça gonfle un peu… »

Propulsée en haut de l’affiche après leur victoire d’entrée sur les champions du monde en titre, la bande à Vincent Collet aurait-elle pêchée par excès de confiance ? « On nous jette des fleurs, donc ça gonfle naturellement un peu, reconnaît Yannick Bokolo, le meneur tricolore. Il faut que ça dégonfle rapidement parce qu’on va être face à la réalité demain (mercredi). »
Alors que l’objectif des Bleus est d’accéder aux quarts de finale, Vincent Collet refuse que ses joueurs tombent dans l’euphorie : « Il faut toujours répéter à ces joueurs qu’il est important de garder les pieds sur terre, confirme le coach français. C’est normal car le groupe est jeune. Parfois on manque de maturité. Ce match contre le Canada le confirme. Ce n’est qu’une demi-surprise. Mais je suis malgré tout content car on aurait pu se désunir et perdre. » Pour la suite de la compétition, Vincent Collet pourra compter sur l’état d’esprit d’Ali Traoré, bien décidé à ne pas sombrer dans la facilité : « On ne s’enflammera pas parce qu’on a gagné trois matches », jure le pivot des Bleus.