Basket: l'Asvel a changé la couleur de son maillot... en partie à cause de la rivalité entre l'OL et Saint-Etienne

Un virage à 180%. En 2018, l’ASVEL de Tony Parker opère un relooking du sol au plafond. Fini le vert historique, la couleur de tous les succès du club depuis sa création, et place au noir et blanc, jugé plus universel. "Quand on est européen, le vert n’est pas une couleur qui fait rêver", justifie alors Laurent de la Clergerie, président du directoire du groupe LDLC, le partenaire principal de l’ASVEL.

À l’époque, ce changement d’identité visuelle est vivement critiqué par les supporteurs. Mais cinq ans plus tard, il est l’une des raisons qui a permis au club rhodanien de faire son entrée dans sa toute nouvelle Arena.

À la veille de la réception du Bayern Munich en Euroligue (ce jeudi à 20h), premier match des hommes de Gianmarco Pozzecco dans leur nouvel antre, une enceinte ultra-moderne de 12.000 place, Gaëtan Müller, président délégué du club rhodanien, est revenu, dans les colonnes de L’Equipe, sur le rapprochement avec l’Olympique Lyonnais. Via OL Groupe, le club de Ligue 1, entré au capital de l'ASVEL en 2019 sous la présidence de Jean-Michel Aulas, a supporté tout le coût (141 millions d’euros) de cette LDLC Arena, accoudée au Groupama Stadium.

"Aucun rapprochement n'aurait été possible"

"Très clairement, sans ce changement d'identité visuelle, aucun rapprochement (avec l’OL, ndlr) n'aurait été possible, confie le bras droit de Tony Parker, en référence à l’histoire et la rivalité de l’OL avec Saint-Etienne. Nous sommes conscients d'avoir pu frustrer des gens, mais il s'agissait aussi, et depuis le début, de fédérer, d'amener d'autres personnes dans le navire."

Le club dirigé par Tony Parker doit disputer entre 13 et 17 matchs d'Euroligue par saison dans cette fameuse LDLC Arena. Cette salle multifonctions, dont la capacité peut monter jusqu’à 16.000 places en configuration spectacles, est "un étage hyper important de la fusée", a souligné Parker ce mercredi au Progrès.