EN DIRECT - Tour de France (14e étape): les motos sanctionnées pour avoir gêné Pogacar, un des motards s'explique

Le photographe de l'Equipe présent sur une des motos qui a gêné Tadej Pogacar s'explique. Dans son journal, il parle du dilemme qui se présentait au pilote et reconnait avoir "commis une erreur" concernant la situation initiale:

"Quand je vois que Pogacar démarre, je le dis à mon pilote, qui me répond qu'il ne peut tout simplement pas décrocher. Et quand il arrive sur nous, on se retrouve dans une situation délicate. Le public est tellement dense qu'il y a un choix à faire dans l'instant: casser l'effort du coureur ou se ranger dans le public et blesser des personnes. Je ne vais pas défendre l'indéfendable: on ne doit pas se retrouver dans ce genre de situation. J'aurais dû demander à mon pilote de prendre du champ plus vite et plus tôt. La prochaine fois j'accélère et je ne prends pas la photo, tant pis."

Plus d'informations ici.

Mauro Gianetti, manager UAE, sur l'attaque de Pogacar avorté à cause de la moto:

"On aurait espéré un peu mieux car la journée était bien partie. On avait encore beaucoup de coureurs sur la fin. Gros travail d'Adam Yates, une bonne attaque de Tadej, peut-être un peu tôt. Mais il avait quand même gardé un peu de jus pour l'attaquer à 700-800m du sommet et il a malheureusement été bloqué par la moto. Je crois qu'à ce moment-là, il est devenu nerveux, il a loupé le sprint de la bonification au sommet. Après il est parti sur la descente, il a descendu à son rythme mais avec Rodriguez devant. On a vu que Tadej et Vingegaard sont plus ou moins au même niveau et c'est pour ça qu'il fallait aller chercher chaque seconde.

[Sur la moto] Il avait ce matin en tête l'attaque à 700-800m du sommet. Il a essayé avant, il a gardé un peu de jus... mais on ne le saura jamais, ce qu'il s'est passé est passé, il faut regarder devant. Cette moto du photographe ne devait normalement pas être là, elle a toute la montée pour faire des photos. Mais tout le monde est là pour faire son travail, qu'est-ce qu'on peut faire...

C'est dommage pour la bonification. Je crois qu'il était perturbé mentalement par l'attaque qu'il voulait mettre et la moto. Il y a des coureurs pas faciles mentalement, ils sont fatigués."

Thibaut Pinot: "Vraiment dur dans la tête. Quand j’ai le pied Jumbo nous passer, c’était dur, j’ai fini comme j’ai pu. Maillot à pois? Je n’ai pas essayé. Pas un objectif, l’objectif c’était une victoire d’étape. On va essayer de bien récupérer. On va réessayer. Si ça marche pas, on recommencera, il reste une semaine. Journée dure. Nerveux dès le départ, beaucoup de tension. La pluie au départ a rendu tout nerveux, et tout le monde voulait être dans l’échappée. Début d’étape avec beaucoup de tension."

"Bardet? Je ne l’ai pas vu, mais les chutes comme on a vu aujourd’hui ça ne va pas me manquer. Gaudu? Il donne le max avec les moyens qu’il a. S’il fait 10e du Tour il fera 10e du Tour. On sous estime beaucoup une 10e place sur le Tour, on ne se rend pas compte de ce que c’est. Il va continuer, il est jeune et il n’y a rien d’alarmant." 

David Gaudu: "A fond du début à la fin. C’était dur. J’étais à fond, je peux pas aller beaucoup plus vite. J’étais un cran en-dessous des autres jours, ça pardonne pas sur le Tour. Pas grand-chose d’autre à dire, ma performance n’est pas bonne aujourd’hui, on va vite oublier cette journée. Désabusé? Non, ce n’est pas le mot, mais c’est comme ça, je sors de cinq heures de courses à bloc, je suis fatigué. On a tous de l’envie, on ne vient pas sur le Tour la fleur au fusil." 

Carlos Rodriguez, vainqueur de la 14e étape du Tour de France à Morzine samedi, au micro de France 2: "Pour moi c'est incroyable de gagner une étape sur le Tour, c'est quelque chose dont j'ai toujours rêvé et j'y suis arrivé. Je suis extrêmement heureux et très reconnaissant envers l'équipe pour tout son travail. Et maintenant, toute mon attention va être sur le repos et j'espère que demain sera encore une belle journée. Je me suis rapproché, je suis content d'avoir pris du temps. J'espère que Jai (Hindley) va bien après sa chute, moi il faut que je donne le meilleur de moi-même. Si je peux finir sur le podium c'est parfait, sinon il faut continuer à profiter de la course. J'ai tout essayé (dans la descente), d'aller le plus vite possible sans aller trop vers la folie, je ne voulais pas chuter. Je voulais aller le plus rapidement possible sur la ligne pour reprendre du temps sur Hindley et les autres leaders."

Alors qu'il paraissait plus fort que Jonas Vingegaard pour aller chercher la bonification au sommet du col de Joux Plane, Tadej Pogacar a été stoppé dans son initiative par une moto qui tentait d'écarter la foule. C'est finalement le Danois qui a pris le meilleur.

>>> notre papier complet: La moto qui a bloqué l'attaque de Pogacar sur Vingegaard et peut-être tout fait basculer

"C'est compliqué, c'est une grande lutte. Ca a été le combat des chefs et je suis content de reprendre une seconde. (Sur l'attaque de Pogacar) J'avançais à mon train, je ne voulais pas exploser. J'ai pu le rattraper", a déclaré le maillot jaune au micro de France 2.

"Jumbo a fait du très bon travail, à la fin j'ai essayé mais Jonas était assez fort pour revenir. J'ai essayé avant le sommet mais je n'ai pas réussi à le décramponner, mais c'était une bonne journée. Ca devrait se jouer à quelques secondes dans les jours à venir, on verra jusqu'à la fin. Les bonifications ça aurait été formidable ou même la victoire d'étape. Mais au bout du compte, si je dois dresser le bilan, je me suis senti bien toute la journée, il y a beaucoup d'enseignements à en tirer. L'équipe était vraiment très forte, je pense qu'on peut partir avec beaucoup de confiance pour les journées à venir, ça va être très serré. J'ai essayé d'attaquer une fois avant le sommet pour un effort d'une minute, une minute trente. Il y avait des motos qui n'ont pas pu bouger, j'ai tiré une cartouche à blanc mais c'est comme ça", a confié le Slovène au micro de France 2.

Il regrette un sprint faussé pour les bonifications dans la montée de Joux-Plane. "Ce sont des circonstances de course mais il doit y avoir plus de deux mètres d’écart. C’est une question de respect pour les coureurs. Ce n’est pas acceptable", confie Joxean Fernandez Matxin.

VJ

A plus de 6 minutes de Rodriguez. Terrible journée pour les Bleus.

Jai Hindley a coupé la ligne en 6e position mais le coureur de la Bora cède sa place sur la boîte du général pour une seconde au vainqueur du jour.

Et ça tient toujours pour Rodriguez !

Plus que 4" d'avance pour Rodriguez sur le duo Pogacar-Vingegaard.

Mais Vingegaard reste dans sa roue. Devant, Rodriguez compte 13" d'avance et rêve toujours de la victoire, qui serait la deuxième en deux jours pour Ineos.

Le coureur Ineos donne tout dans la descente très dangereuse pour aller chercher la gagne.

Pogacar retrouve son coéquipier Adam Yates. Ils sont désormais quatre à l'avant, et Rodriguez prend plusieurs mètres d'avance.

Les 8" de bonification pour le Danois, qui reprend 3" à Pogacar. Derrière, Rodriguez devrait rejoindre les deux hommes.

1. Vingegaard, 20 pts / 8''
2. Pogacar, 15 pts / 5''
... 20''
3. Rodriguez, 12 pts / 2''
... 30''
4. A.Yates, 10 pts
... 50''
5. Kuss, 8 pts
... 1'30''
6. Hindley, 6 pts
7. Gall, 4 pts
... 3'
8. S.Yates, 2 pts

Le Slovène était parti à fond pour le sprint, mais une moto devant lui le freine !

Le coureur Ineos a déjà repris 1'10 à Hindley et lorgne le podium provisoire.

Gros efforts du Danois, qui revient dans la roue de son dauphin à 1,5 km du sommet.

Que c'est dur dans cette montée ! Mais Pogacar garde cet écart de 4 secondes sur le maillot jaune à 2 kilomètres de l'arrivée.

Le Slovène prend rapidement quelques mètres d'avance et Vingegaard n'est pas dans sa roue ! 3" d'avance pour Pogacar à 3 kilomètres du sommet. Sans oublier qu'il y a des bonifications à aller chercher.

Adam Yates amène Tadej Pogacar et Jonas Vingegaard dans sa roue. C'est terminé pour Sepp Kuss et Carlos Rodriguez alors que le sommet n'est que dans 4 kilomètres.

Le troisième du général perd des plumes ! Seul Carlos Rodriguez suit le rythme de Vingegaard, Kuss, Yates et Pogacar.

Derrière, David Gaudu perd déjà plus de 2 minutes.

Alors que la partie la plus difficile du col n'est pas encore arrivée. Felix Gall est distancé, il n'y a plus que 6 coureurs en tête.

Cette fois-ci, c'est fini pour Van Aert, qui laisse tout le travail à Sepp Kuss. Le groupe maillot jaune compte sept éléments: Sepp Kuss, Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma), Adam Yates, Tadej Pogacar (UAE Team Emirates), Jai Hindley (Bora-Hansgrohe), Carlos Rodriguez (Ineos Grenadiers) et Felix Gall (Ag2r-Citröen).

Lâché, Wout Van Aert est pourtant revenu en tête de la course. Il est accompagné de Sepp Kuss pour mener Vingegaard. Pogacar a perdu Grossschartner et Majka. Pello Bilbao et Simon Yates sont quand même distancés.

La coéquipier de Pogacar place une grosse accélération dès les premiers hectomètres, et ça fait des dégâts derrière. Kelderman, Van Aert et Simon Yates sont distancés, Gaudu est au bord de la rupture.

Wout Van Aert, Sepp Kuss, Wilco Kelderman, Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma), Felix Grossschartner, Rafal Majka, Adam Yates, Tadej Pogacar (UAE Team Emirates), Jai Hindley (Bora-Hansgrohe), Carlos Rodriguez (Ineos Grenadiers), Simon Yates, Chris Harper (Jayco-AlUla), Pello Bilbao, Jack Haig (Bahrain Victorious), David Gaudu (Groupama-FDJ), Guillaume Martin (Cofidis) et Felix Gall (Ag2r-Citröen) ont maintenant distancé le groupe Pidcock de 2'25''.

C'est parti pour la montée de Joux-Plane.

Les lâchés de la descente opèrent la jonction avec la tête de course. Il y a donc Wout Van Aert, Sepp Kuss, Wilco Kelderman, Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma), Felix Grossschartner, Rafal Majka, Adam Yates, Tadej Pogacar (UAE Team Emirates), Jai Hindley (Bora-Hansgrohe), Carlos Rodriguez (Ineos Grenadiers), Simon Yates, Chris Harper (Jayco-AlUla), Pello Bilbao, Jack Haig (Bahrain Victorious), David Gaudu (Groupama-FDJ), Guillaume Martin (Cofidis) et Felix Gall (Ag2r-Citröen).

Le coureur de la Movistar est le septième coureur à jeter l'éponge aujourd'hui.

A 13" de la tête de course, Simon Yates et Guillaume Martin n'arrivent pas à combler l'écart, de même que Tom Pidcock, encore plus loin (+1'10). La descente est terminée, on revient sur le plat avant de remonter.

La descente finale du col de Joux Plane (HC), terme de la 14e étape du Tour de France ce samedi, s'annonce autant décisive que dangereuse. Un mois après la mort de Gino Mäder sur le Tour de Suisse, la sécurité a été renforcée pour limiter les risques de chutes graves.

>> Notre papier sur la sécurité mise en place dans la descente

Les coureurs distancés tentent de produire les efforts pour recoller au peloton.

Pas de bagarre pour le classement du meilleur grimpeur. Wout Van Aert passe en tête devant Wilco Kelderman et Jonas Vingegaard.

1. Van Aert, 10 pts
2. Kelderman, 8 pts
3. Vingegaard, 6 pts
4. Pogacar, 4 pts
5. Majka, 2 pts
6. Kuss, 1 pt

Le maillot vert 2022 est en tête de la course et ouvre la route pour son leader Jonas Vingegaard. Le sommet est à 2 km pour le groupe de 20 coureurs.

Le groupe Maillot Jaune est encore composé de Dylan van Baarle, Sepp Kuss, Wilco Kelderman, Jonas Vingegaard (Jumbo-Visma), Felix Grossschartner, Rafal Majka, Marc Soler, Adam Yates, Tadej Pogacar (UAE Team Emirates), Jai Hindley (Bora-Hansgrohe), Carlos Rodríguez, Jonathan Castroviejo (Ineos Grenadiers), Simon Yates, Chris Harper (Jayco-AlUla), Pello Bilbao, Jack Haig (Bahrain Victorious), David Gaudu (Groupama-FDJ), Guillaume Martin (Cofidis), Felix Gall (Ag2r-Citröen) et Gregor Mühlberger (Movistar Team).

Le peloton commence à perdre des plumes. Tom Pidcock est à la limite, Egan Bernal est lâché, tout comme Emmanuel Buchmann.

Il aura beau faire la mou, l'Italien est repris par le peloton, qui le laisse se décrocher à 7 km du sommet. Dans le peloton, toutes les têtes d'affiche sont là, à commencer par le duo Pogacar-Vingegaard.

La belle aventure se termine pour Michael Woods, avalé par le peloton. En revanche, Ciccone donne tout et relance, un peu dans le désespoir.

Daniel Martinez (Ineos Grenadiers), Guillaume Martin (Cofidis), Hugo Houle (Israel-PremierTech), Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), Mikel Landa (Bahrain Victorious), Wout Poels (Bahrain Victorious), Alexey Lutsenko (Astana), Gorka Izagirre et Alex Aranburu (Movistar) ont été rejoints par le peloton Maillot Jaune emmené par les Jumbo-Visma, à 10 km du col de la Ramaz. Seuls Ciccone et Woods sont en tête.

Ils sortent à nouveau du groupe de tête et comptent une dizaine de secondes d'avance sur les poursuivants. Le peloton est à 23".

Daniel Martínez (Ineos Grenadiers), Giulio Ciccone (Lidl-Trek), Guillaume Martin (Cofidis), Hugo Houle (Israel-PremierTech), Michael Woods (Israel-PremierTech), Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), Mikel Landa (Bahrain Victorious), Wout Poels (Bahrain Victorious), Alexey Lutsenko (Astana), Gorka Izagirre et Alex Aranburu (Movistar) abordent l'ascension au col de la Ramaz avec 45'' d'avance sur le peloton, toujours emmené par la Jumbo-Visma.

Le thermomètre frôle les 35°C à un kilomètre du pied du col de la Ramaz.

Les coureurs du peloton sont à moins de dix kilomètres du pied du Col de la Ramaz (13.9 km à 6.9%), l'avant-dernière difficulté de la journée. L'écart entre la tête de course et le peloton est de 40".

Ramon Sinkeldam (Alpecin-Deceuninck) quitte lui aussi la route du Tour après être tombé plus tôt dans la journée.

Le coéquipier de Jonas Vingegaard fait un gros boulot pour ramener le peloton avant l'ascension du col de la Ramaz. L'écart tourne autour de 27".

Personne ne dispute ce sprint. Ciccone passe en tête devant Aranburu.

1. Ciccone, 20 pts
2. Aranburu, 17 pts
3. Woods, 15 pts
4. Martin, 13 pts
5. Martinez, 11 pts
6. Poels, 10 pts
7. Houle, 9 pts
8. Pinot, 8 pts
9. G.Izagirre, 7 pts
10. Lutsenko, 6 pts
11. Landa, 5 pts
... 20''
12. Laporte, 4 pts
13. Van Hooydonck, 3 pts
14. Van Aert, 2 pts
15. Kelderman, 1 pt

Le peloton imprime toujours un tempo impressionnant à l'approche du sprint intermédiaire. Une partie des poursuivants sont repris, alors que Houle, Martin, Izagirre, Poels, Lutsenko, Martinez ont rejoint la tête de course, composée désormais de onze coureurs.

Le peloton est toujours mené par la Jumbo-Visma, qui limite l'écart à 50" avec la tête de course. Six coureurs sont à l'avant (Ciccone, Landa, Poels, Pinot, Aranburu et Woods). Derrière à 22", un groupe de 13 poursuivants tente de revenir. On retrouve notamment Guillaume Martin, Michal Kwiatkowski, Neilson Powless, Clément Champoussin ou Hugo Houle.

Avant la quatrième difficulté de ce samedi, il y aura le sprint intermédiaire au col de Jambaz, une fois la descente du col du Feu terminée.

1. Ciccone, 10 pts
2. Woods, 8 pts
3. Landa, 6 pts
4. Pinot, 4 pts
5. Poels, 2 pts
6. Aranburu, 1 pt

Le peloton bascule avec un retard de 1'20''

Les deux coureurs vont se battre pour les 10 points de la montagne, à un kilomètre du sommet du col du Feu.

David Gaudu est dans les dernières positions. Le coureur de la Groupama est en difficulté mais il s'accroche.

Le coureur Lidl-Trek prend les devants et place une accélération dans les pentes du col du Feu. Il est suivi de Pinot, Woods, Aramburu et Landa. Le sommet est dans 2,5 km.

Place au col du Feu, classé en 1ère catégorie. Les 21 hommes de tête comptent 33 secondes d'avance sur le peloton, emmené par les Jumbo-Visma et Christophe Laporte.

Les coureurs sont de nouveau lancés dans une descente. Dès qu'elle sera achevée, le pied col du Feu se présentera.

Kwiatkowski, Martinez, Pinot, Powless, Alaphilippe, Landa, Poels, Politt, Ciccone, Lopez, Geschke, Aranburu, Gorka Izagirre, Jorgenson, Woods, Houle, Neilands, Craddock, Champoussin, Lutsenko et Johannessen augmentent peu à peu leur avance sur le peloton.

Ciccone passe le col de Cou en tête devant le maillot à pois Powless et Alaphilippe, au terme d'un gros sprint. Le peloton franchit la ligne avec un retard de 28 secondes.

À un kilomètre du sommet, le Français accélère dans le groupe de tête. Il est repris mais relayé, alors que le peloton reste tout près.

Le groupe de tête, qui s'est réduit et contient encore Pinot ou Alaphilippe, compte 18 secondes d'avance sur le peloton.

Cinquième abandon de la journée. James Shaw, également tombé dans la descente derrière Romain Bardet, ne peut pas repartir non plus.

Alors que l'écart entre la tête de course et le peloton est retombé à 20 secondes, Pinot accélère et recolle rapidement à l'échappée.

Une vingtaine de coureurs compte 43 secondes d'avance sur le peloton et entame le col de Cou (7km à 7,4%). Landa, Alaphilippe, Ciccone ou encore Powless sont présents.

Le jeune coureur américain est aussi parti à la faute dans la descente. Cette étape fait d'énormes dégâts.

Le coureur français est tombé dans la descente. Il est pris en charge par le service médial, ça ne sent pas bon...

Le groupe de tête est repris par un groupe important de poursuivants. Alaphilippe ouvre toujours la route.

Il devance Alaphilippe dans un groupe de cinq, où figurent aussi Neilands, Lutsenko et Van Den Berg.

Pris dans la chute collective, le champion de Colombie, distancé par le peloton, s'arrête. Troisième abandon du jour.

Le Français est présent dans un trio qui s'est légèrement détaché. Bardet accélère aussi.

La première ascension est longue de 4,3 km, avec une pente moyenne de 4,6%. Toujours pas d'échappée ne s'est détachée.

Aucun coureur ne parvient à faire le break, alors que la première ascension du jour va débuter très rapidement.

Plusieurs coureurs tentent d'accélérer en tête de peloton. C'est notamment le cas d'Egan Bernal, vainqueur du Tour en 2019.

Le deuxième départ réel est donné par la voiture de direction de course. Il reste 144 km à parcourir dans cette 14e étape.

Intermarché-Circus-Wanty informe que Louis Meintjes, contraint à l'abandon, est victime d'une fracture de la clavicule.

Les derniers soins sont prodigués aux coureurs touchés. La course va reprendre dans "quelques minutes" selon l'organisation.

Le coureur breton reçoit aussi des soins, mais il garde le sourire et devrait reprendre la route sans problème.

Le coureur sud-africain, 13e du classement général, ne va pas non plus pouvoir repartir.

Le maillot jaune a évité de peu la chute mais a dû mettre pied à terre. Pogacar était à l'avant du peloton, alors que les coureurs sont tombés au milieu du groupe.

L'abandon du coureur de la Movistar est confirmé. Adrien Petit semble également très sonné, touché au genou. Son coéquipier Louis Meintjes est aussi en souffrance.

"UAE a roulé mais n'a pas réussi a rattraper l'échappée donc ce n'est pas une journée top pour nous deux", déclare le directeur de la Jumbo-Visma Merijn Zeeman au départ au sujet de l'étape de ce vendredi.

"Pogacar est plus costaud que l'an passé, les datas le montrent, juge-t-il sur le dauphin de Vingegaard. Il est très impressionnant et un sprint comme hier, on n'avait jamais vu ça encore. Ce que fait Jonas est aussi très fort, mais Pogacar est impressionnant"

"On va voir sur les prochaines étapes si Pogacar est toujours un peu meilleur, conclut-il. On veut lui prendre du temps mais vous pouvez prévoir les choses, les meilleures jambes parlent".

Propos recueillis par RMC Sport

Après quelques accélérations au départ, le peloton est toujours groupé. Les premières pentes du col de Saxel devraient faciliter la formation d'une échappée.

Les 165 coureurs encore en lice viennent de franchir le kilomètre 0. Aucun non-partant n'est à signaler. À noter que Girmay a été contraint de changer de vélo dans le départ fictif.

Les coureurs viennent de s'élancer depuis Annemasse. Le départ réel sera donné dans 15 minutes.

La descente finale du col de Joux Plane, terme de la 14e étape du Tour de France ce samedi, s'annonce autant décisive que dangereuse. Bandes sonores et visuelles, banderoles jaunes et noires, matelas: l'organisation a renforcé la sécurité dans les derniers kilomètres, un mois après la mort de Gino Mäder sur le Tour de Suisse. Thierry Gouvenou, le directeur technique du Tour, donne des précisions à RMC.

>> Lire l'article: Comment la sécurité a été renforcée sur la redoutable descente de Joux Plane

(Avec Rodolphe Ryo, à Annemasse)

Les coureurs auront pas moins de cinq difficultés à franchir, dont trois classées en 1ère catégorie et la montée finale en hors-catégorie, pour un total de 4.200m de dénivelé.

>> ce qu'il faut savoir sur la 14e étape

Retrouvez 100% Tour sur la radio digitale RMC ! Dès 12h, autour de Flora Moussy, Simon Dutin ou François Pinet, Ludovic Duchesne, Yohan Bredow et Pierre Ammiche reviendront sur les faits marquants de l’étape de la veille et présenteront les enjeux de l’étape du jour. Et pour les accompagner, un consultant de choix : Jérôme Pineau, membre de la Dream Team RMC et treize Tour de France au compteur en tant que coureur.

Ne ratez rien de l’étape du jour diffusée en intégralité. Une fois la ligne franchie, les auditeurs prennent les commandes dans une libre antenne avant d’écouter toutes les réactions des acteurs du jour.

>> Pour écouter la radio RMC 100% Tour, c'est en cliquant ici

Après l'arrivée au Grand Colombier vendredi, encore de la montagne au programme ce samedi sur le Tour de France. La 14e étape relie Annemasse à Morzine. Une arrivée sur une descente, après la difficile ascension du col de Joux Plane (hors catégorie).

Vendredi, c'est le Polonais de l'équipe INEOS Michal Kwiatkowski qui s'est imposé en solitaire. Mais c'est encore une fois le duel Pogacar-Vingegaard qui a retenu l'attention, avec une nouvelle banderille plantée par le Slovène pour gratter des secondes au maillot jaune.

La 14e étape du Tour de France partira à 13h05, à suivre en TV sur France Télévisions. Mais à écouter sur RMC et sur notre radio digitale RMC 100% Tour.