Le Vieux Quaremont, cœur du Tour des Flandres

Son nom retentira certainement à maintes reprises ce dimanche matin dans les bus des formations prêtes à en découdre, lors de ce 100e Tour des Flandres : le Vieux Quaremont. 2 200 mètres de pavés dressés à 4%, programmés comme depuis 2012 à trois reprises. Et pas n’importe quand. Sur les 18 au menu, la côte est ainsi placée en première, onzième et avant-dernière position, à 16,7km de l’arrivée, juste avant les 360 mètres du Paterberg. Le « Ronde » s’y gagne souvent, s’y perd toujours.

« Un endroit emblématique »

« Le Vieux Quaremont est un endroit qui fait peur à de nombreux coureurs, assure Arnaud Démare, vainqueur de Milan-San Remo le 19 mars. Il faut être placé au pied car il est très étroit, très long, pas forcément très pentu mais très long, les pavés sont mauvais. Ça peut être un moment délicat à gérer. Le Vieux Quaremont est un endroit emblématique du Tour des Flandres, comme le Gramont. »

« Ça sent la Belgique, la bière et la frite »

Et le public ne s’y trompe pas. « Les gens sont agglutinés. C’est la folie, apprécie le coureur de la FDJ. Les places se vendent très chères pour être proche des coureurs. C’est digne d’un couloir dans les stades de foot. C’est un endroit fabuleux. C’est là que ça crie le plus, il y a le plus de spectateurs. On le ressent. Ça sent la Belgique, la bière et la frite. C’est sympa, c’est le vélo. »

« Stratégique pour le business »

L’occasion pour les organisateurs de faire rentrer une coquette somme dans les caisses, comme le confie le manager de la FFD, Marc Madiot : « Pour le business et l’organisation, le Vieux Quaremont est un endroit stratégique. Il y a une grande possibilité d’installation d’espaces VIP. On va y passer plusieurs fois pour satisfaire la visibilité des VIP. Le Belge, et le Flamand surtout, a le sens du commerce. »