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Paris-Roubaix : la 114e édition dans nos rêves les plus fous

La 114e édition de Paris-Roubaix aura lieu ce dimanche, avec toutes ses têtes d’affiche au rendez-vous (Cancellara, Boonen, Sagan…) et donc la promesse d’un grand spectacle. Voici trois scenarii que la rédaction de RMC Sport aimerait voir se réaliser.

Scenario 1 : Sagan danse sous la pluie

L’arc-en-ciel sur le maillot est recouvert par la boue, mais c’est bien Peter Sagan qui, après avoir fait admirer son aisance sur les pavés et sous la pluie, entre seul dans le Vélodrome de Roubaix et remporte son premier « Enfer du Nord ». Une semaine après sa victoire dans le Tour des Flandres, le Slovaque entre dans la grande histoire du cyclisme en devenant le sixième coureur à remporter Paris-Roubaix avec le maillot de champion du monde sur le dos, après Marcel Kint, Rik Van Looy, Eddy Merckx, Francesco Moser et Bernard Hinault, dernier à avoir réalisé cet exploit en 1981.

Scenario 2 : un duel Boonen-Cancellara pour l’histoire

Pour la dernière fois, Tom Boonen et Fabian Cancellara se livrent une bataille sur les pavés du Nord de la France. Et comme un symbole, le Belge et le Suisse faussent tous les deux compagnie à Sagan dans le mythique Carrefour de l’Arbre. Leur collaboration parfaite dans les 17 derniers kilomètres les amène à se livrer un duel pour l’histoire dans le Vélodrome. A égalité avec Roger De Vlaeminck au nombre de victoires (4), Boonen tente d’entrer seul dans la légende, tandis que Cancellara (3 victoires) essaye de revenir à sa hauteur. Pour le nom du vainqueur, on laisse fonctionner votre imagination…

Scenario 3 : Guesdon tient son successeur

Dix-neuf ans. Voilà depuis combien de temps le cyclisme français attend un successeur à Frédéric Guesdon, dernier tricolore à avoir remporté Paris-Roubaix. Très minces au départ après le forfait d’Arnaud Démare, les chances françaises existent pourtant avec Sylvain Chavanel (Direct Energie), Matthieu Ladagnous (FDJ) ou encore Florian Sénéchal (Cofidis). Mais c’est finalement Sébastien Turgot (Ag2r La Mondiale), deuxième en 2012, qui se montre le plus malin et qui profite de l’attentisme des cadors pour triompher et mettre fin à la disette française.