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Tirreno-Adriatico : Cummings en vieux briscard, la neige en invitée

Le Britannique Stephen Cummings sur le Tour de France 2015

Le Britannique Stephen Cummings sur le Tour de France 2015 - AFP

Vainqueur de la 14e étape du dernier Tour de France devant Thibaut Pinot et Romain Bardet, le Britannique Stephen Cummings a encore fait parler son expérience pour remporter ce samedi la 4e étape de Tirreno-Adriatico. Une épreuve désormais bouleversée par l’annulation de l’étape de ce dimanche, la plus montagneuse du parcours, en raison des chutes de neige.

Son nom évoque un très mauvais souvenir au cyclisme français. Samedi 18 juillet dernier, à Mende, Thibaut Pinot et Romain Bardet semblent partis pour se disputer la victoire dans la 14e étape du Tour de France. Mais le duo tricolore se regarde trop et ne voit pas un troisième larron, Stephen Cummings, revenir sous la flamme rouge puis les déborder pour aller s’imposer. Un succès de vieux briscard. A presque 35 ans (le 19 mars), le Britannique sait faire jouer son expérience et profiter de ses qualités de finisseur.

Nouvelle preuve ce samedi à Foligno, cadre de l’arrivée de la quatrième étape de Tirreno-Adriatico remportée par le coureur de la formation Dimension Data. Alors qu’un groupe de six coureurs s’était détaché dans les derniers kilomètres, Cummings – qui n’avait pas apporté sa part de travail pour favoriser les desseins de son coéquipier Edvald Boasson Hagen dans le groupe de poursuivants – a attaqué à trois bornes de la ligne. L’ancien vice-champion olympique (2004) et champion du monde (2005) de poursuite par équipes (piste) ne sera plus rejoint. Si tous les favoris à la victoire finale ont terminé ensemble peu après les échappés, le Tchèque Zdenek Stybar conserve la tête du général.

Plus que deux étapes

Il la gardera au moins jusqu’à ce lundi puisque la cinquième étape, prévue dimanche, a été annulée à cause des chutes de neige sur le Monte San Vicino, où devait se juger l’arrivée, et des mauvaises prévisions météorologiques pour les prochaines heures (Paris-Nice a également connu une annulation du même genre cette semaine). « La décision a été prise pour garantir la santé et la sécurité des coureurs », explique l’organisation dans un communiqué. Avec l’annulation de l’étape la plus montagneuse (cinq ascensions et une arrivée au sommet après une montée de 13 kilomètres), la physionomie de la « course des deux mers » pourrait être bouleversée. Seuls deux étapes, une qui semble réservée aux sprinteurs (lundi) et un contre-la-montre individuel de 10,1 kilomètres, restent au programme. Pas de quoi favoriser les grimpeurs.