RMC Sport

Esport: le portrait-robot du esportif en France

France Esports a dévoilé le baromètre des pratiques esportives en France pour l'année 2019. L'enquête nationale permet d'établir trois profils de joueurs, du grand public au esportif amateur.

L'association France Esports et Médiamétrie ont publié l'édition 2019 de leur enquête sur les pratiques de l'esport en France. Ils ont dressé trois portraits-robots, celui du joueur grand public, de l'esportif "loisir" à l'esportif "amateur".

Plus la pratique est compétitive, plus elle est masculine

Le joueur grand public est la catégorie la plus large avec 10,6 millions de Français "joueurs de jeu vidéo d'affrontement" (jeux de course, tir, combat, simulation sportive...) sans participer à des matches classés ou à des compétitions, soit 21,7% des internautes de 15 ans et plus. La proportion d'hommes (52%) et de femmes (48%) est équilibrée. La moitié d'entre eux a entre 15 et 34 ans. 

-
- © France Esports

L'esportif loisir dispute lui des matches classés mais pas de compétitions. Ils sont 2,9 millions en France, soit 5,9% des internautes de plus de 15 ans. La proportion homme-femme bascule à 71% d'hommes et 68% d'individus entre 15 et 34 ans. Enfin, l'esportif amateur concerne les Français qui participent à des matches classés et s'inscrivent à des compétitions. Sur les 1,3 million de Français dans ce cas, 90% sont des hommes. 

Des activités physiques et culturelles supérieures à la moyenne nationale

Logiquement, ces trois catégories affectent la consommation de l'esport professionnel. Seulement 38% des joueurs grand public ont visionné une compétition d'esport, contre 70% chez l'esportif loisir et 99% chez l'esportif amateur. Dans cette dernière catégorie, 68% d'entre eux se sont déjà déplacés physiquement pour assister à une compétition, contre seulement 6% des joueurs grands publics et 13% des esportifs loisirs. 

-
- © France Esports

L'étude casse également le stéréotype du joueur enfermé dans sa chambre, qui ne pratique pas de sport et ne se cultive pas. Sur les trois catégories de joueurs, la pratique d'une activité physique régulière est plus élevée que la moyenne de la population française. Ils vont également plus souvent au cinéma, au musée et lisent plus souvent. Alors que l'esport est souvent agité comme une menace pour le sport traditionnel, l'étude montre que les esportifs se rendent plus souvent dans des enceintes sportives que la moyenne.

HM