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Equitation: le crack Edward Levy remet ses titres en jeu au Longines Paris Eiffel Jumping

La 8e édition du Longines Paris Eiffel Jumping débute ce vendredi 24 juin avec comme ambassadeur et favori le jeune Edward Levy, qui a tout raflé l’an passé.

Les meilleurs cavaliers de la planète et leurs montures ont investi le Champ-de-Mars à l’occasion de la 8e édition du Longines Paris Eiffel Jumping (24 au 26 juin), "un peu le Roland Garros équestre pour Paris", se félicite Virginie Coupérie-Eiffel, organisatrice de l’évènement. "C’est une compétition de sport équestre de saut d’obstacle, qui est donc une discipline olympique, et qui se déroulera sur un site olympique".

Pendant trois jours, plusieurs épreuves de saut d’obstacle internationales vont se succéder, dont deux CSI 5*, le plus haut niveau de la discipline. "C’est une étape très importante pour nos cavaliers français", ajoute Virginie Coupérie-Eiffel. Et parmi eux, Edward Levy sera bien présent, lui qui est considéré comme un jeune crack par ses paires. L'organisatrice le suit depuis plusieurs années maintenant. "Je pense que ce qui le différencie c’est sa jeunesse, sa fougue. Il n'a peur de rien. Se sentir invincible, c’est très important. Et il y a ce côté chez Edward".

"Être avec les chevaux au quotidien, c'est ce que je voulais, ce qui me donnait envie de me lever"

Cette invincibilité qui l’a amené l’an dernier à remporter les deux grands prix et qui vient peut-être de son insouciance lui qui débuté l’équitation un peu par hasard. "J’ai démarré à l’âge de 10-12 ans dans un poney club. J’ai été piqué", nous confie Edward Levy. "Très rapidement j’ai eu la chance de rencontrer de bonnes personnes, de bons coachs. Après mes études, j’ai pris une année sabbatique pour voir si c’était la passion ou simplement la compétition qui m’animait. Je me suis rendu compte qu’être avec les chevaux au quotidien était ce que je voulais. C’est ce qui me donnait envie de me lever".

Depuis ses jeunes années, il a fait du chemin. Passé par les Etats-Unis, il est revenu avec l’envie de monter sa propre structure, l’écurie Show Jump. "Il a fallu gérer l’achat, la vente des chevaux, la gestion et la création d’équipe aussi. Il faut fidéliser les partenaires également donc c’est vraiment un travail quotidien. Maintenant c’est le mien et je ne me vois pas faire autrement".

Faire aussi bien qu'en 2021, l'objectif d'Eward Levy

A 27ans, Edward Levy gère aujourd’hui 25 chevaux qu’il faut entraîner, gymnastiquer et former. "C’est un homme de cheval et un très bon formateur", divulgue Virginie Coupérie-Eiffel. Et c’est d’ailleurs devenu une grande partie du travail. "C’est primordial de savoir détecter puis ensuite de les entrainer pour les amener au plus haut niveau. Aujourd’hui le très haut niveau est très exigeant. Et puis les chevaux sont extrêmement onéreux donc il faut savoir les acheter plus jeune. C’est une facette du travail qui est maintenant obligatoire", explique le cavalier.

Mais alors comment détecter un bon cheval ? Edward Levy va privilégier la mentalité des chevaux. "Il n’a pas forcément toute la puissance intrinsèque mais s’il est courageux, qu’il veut se donner, il va aller puiser en lui". Et c’est avec cette envie de gagner qu’il a décroché les deux grands prix l’an passé sur le Longines Paris Eiffel Jumping. Ce week-end, il espère faire aussi bien.

Sarah Griffon