Coup de pression des supporters, fumigènes, match arrêté... scènes surréalistes à Molenbeek

Les clubs de la galaxie John Textor sont sous pression. Pendant que l'OL lutte pour son maintien, Botafogo a laissé échapper un titre de champion du Brésil qui lui semblait promis. En Belgique, Molenbeek est également sous tension. Relégable après 21 journées, le club entraîné par Claudio Caçapa a reçu un coup de pression de la part des supporters à la veille de la réception d'Eupen ce dimanche.

"Si on ne voit pas des guerriers, on arrête le match"

Face aux joueurs, Jeff Reine-Adelaïde en première ligne, ces derniers avait lancé les hostilités. "C'est quoi le problème? On n'a pas de réponse. Il y a quelque chose qui ne va pas. Vous souillez notre club. Ceux qui n'ont pas envie, qu'ils restent à la maison. Si on ne voit pas des guerriers sur le terrain, demain on arrête le match, comme ça vous rentrez directement à la maison, c'est bon", a lancé l'un d'entre eux, avant que la situation ne devienne de plus en plus tendue, au point de presque en venir aux mains.

Match définitivement arrêté

Après la parole, les supporters sont donc passés aux actes dimanche en fin d'après-midi. Alors qu'Eupen menait 1-0, la rencontre a été interrompue une première fois à la 84e minute pour des lancers de pétards et de fumigènes. Dix minutes plus tard, les acteurs sont revenus sur la pelouse. Le match a repris très brièvement avant d'être définitivement arrêté, les supporters continuant de lancer des objets pyrotechniques sur la pelouse.