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Coupe de France: l’entraîneur d’Orléans explique pourquoi le club a choisi des prix élevés face au PSG

Club de National, Orléans va défier le PSG samedi (20h45) en 16es de finale de la Coupe de France. Une affiche de gala qui a poussé le club du Loiret à opter pour des prix très élevés. Entraîneur de l’USO, Karim Mokeddem, invité ce jeudi dans l’After Foot sur RMC, dit comprendre la démarche de son club.

La fête tourne à la polémique. Comme Angoulême, face à Bordeaux, et Rouen, contre Toulouse avant de faire machine arrière, Orléans entend profiter de la réception d’un gros pour obtenir une belle rentrée d’argent. Samedi (20h45), le club du Loiret accueille le PSG en 16es de finale de la Coupe de France. Un match qui se jouera à guichets fermés malgré la grille tarifaire qui a fait grincer des dents pour un club de National.

Il a ainsi fallu débourser entre 60 et 100 euros pour décrocher une place dans le stade de La Source. Avec cette affiche, Orléans espère une belle rentrée d’argent pour un club qui a été sanctionné d’une rétrogradation à titre conservatoire en National 2 par la DNCG. Invité de l’After Foot ce jeudi sur RMC, l’entraîneur de l’USO, Karim Mokeddem, a justifié la politique tarifaire de ses dirigeants.

"Une décision de raison"

"Je ne vais pas faire de détours. (…) Mon état d’esprit, c’est de faire une fête. Bien sûr, le prix des places interpelle, reconnaît-il. On est dans une conjoncture où il faut allier la passion et la raison. La passion, c’est de faire portes ouvertes et que ce soit gratuit, et que tous les petits du quartier de la Source puissent venir au stade. Ce serait fantastique. Malheureusement derrière, il y a la raison. Le club traverse une passe un peu compliquée, aussi financièrement. On a été lourdement sanctionné par la DNCG. Il faut que l’on arrive à trouver des mannes financières.

Depuis le Covid, les entreprises, la première ligne qu’elles ont rayé, c’est le mécénat. Il faut trouver une parade. C’est peut-être pas la bonne journée, et la raison fait que malheureusement il faut avoir ces prix-là. (…) On est obligé d’être solidaire de ce qui a été fait au niveau du club parce que c’était une décision de raison pour la survie du club. Si le club allait bien financièrement, il n’y aurait jamais eu ces prix."

MI avec l'After Foot