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PSG-Rennes: Stéphan pointe un gros regret après la défaite en Coupe de France

Interrogé à la fin de la partie par BeIn Sports, l'entraîneur rennais Julien Stéphan est revenu sur la défaite face au PSG en demi-finales de la Coupe de France (1-0). Il regrettait notamment le but encaissé sur un contre par Kylian Mbappé en fin de première période.

Valeureux mais pas assez tranchants offensivement pour espérer l'emporter, le Stade Rennais a quitté la Coupe de France aux portes de la finale, mercredi face au PSG (1-0). En dépit d'un Steve Mandanda exceptionnel, qui a stoppé toutes - ou presque - les tentatives de Kylian Mbappé et ses partenaires, les Bretons n'ont pas su capitaliser sur leurs bases solides pour égaliser face à l'armada parisienne au Parc des Princes.

"On ne peut pas laisser Mbappé avec un seul joueur pour le gérer en un contre un sur 50 mètres"

Au coup de sifflet final, plutôt que de regretter les quelques situations dangereuses de ses hommes qui n'ont pas trouvé les filets de Gianluigi Donnarumma, l'entraîneur rennais Julien Stéphan a exprimé un autre sentiment au micro de BeIn Sports.

"Ma frustration, c'est de s'être fait contrer en première mi-temps", a-t-il expliqué. "Pourtant c'était un espace de jeu qu'on avait identifié, on savait qu'on devait être vigilants avec des flèches comme Mbappé. La frustration vient surtout de là (...) Il y avait moyen de faire bien mieux sur les sorties de balle en première période. On ne peut pas laisser Mbappé avec un seul joueur pour le gérer en un contre un sur 50 mètres, il n'y a pas eu d'équilibre dans la gestion."

Néanmoins, le coach de l'équipe bretonne a reconnu que "le plus fort avait gagné aujourd'hui, c'est indiscutable". "La saison est loin d'être terminée, il y a encore beaucoup de poins à aller chercher en championnat." Quant aux tensions apparues après la rencontre, avec notamment un Warmed Omari particulièrement remonté et prêt à en découdre avec des joueurs parisiens, Stéphan a expliqué ne pas avoir vu ce qu'il s'est passé. "Sans doute un peu de frustration", lâchait-il de nouveau.

CMP