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Le plan de la MLS pour protéger Messi et l'envoyer à la Coupe du monde 2026

Selon l'agent de joueurs Bruno Satin, de passage dans l'After mardi soir, la Major League Soccer va tout faire pour protéger Lionel Messi et lui offrir la possibilité de disputer la Coupe du monde 2026, co-organisée par les Etats-Unis.

Dans moins de trois ans, les Etats-Unis accueilleront la Coupe du monde de football. Le soccer pourrait alors être au paroxysme de sa popularité dans un pays qui vibrait davantage pour le basketball et le football américain jusqu’alors. En partie grâce à Lionel Messi? Si le soccer était déjà en plein essor, l’arrivée de l'octuple Ballon d’or a conforté les ambitions des Etats-Unis de braquer les projecteurs sur le ballon rond.

"Tout le monde est positif, ils se disent que ça attire les projecteurs sur le foot, parce que, comme on l’a vu, il y a une grosse concurrence avec les autres sports. C’est absolument indéniable qu’il amène du glamour par rapport au foot, et que ça produit de l'intérêt au-delà du foot. Messi dépasse largement les frontières du football", nous a confié dans l’After l’agent de joueurs Bruno Satin, tout juste de retour des Etats-Unis, où il était en immersion en Major League Soccer.

"Ils vont faire le maximum pour bien le protéger et faire en sorte qu’il puisse disputer la Coupe du monde aux Etats-Unis, c’est ce que j’ai entendu", assure Bruno Satin.

Lionel Messi aura 39 ans au coup d'envoi du prochain Mondial et a sûrement disputé la Coupe du monde de sa carrière au Qatar. "La Coupe du monde 2026? Je pense que non. C'était ma dernière Coupe du monde (ndlr, au Qatar), a déclaré Messi au mois de juin. Je verrai comment les choses vont se passer mais en principe, je ne jouerai pas le prochain Mondial."

Une aubaine sur le plan économique, une réussite sur le plan sportif?

Des stades remplis, des prix qui grimpent en flèche, des ventes de maillots qui explosent, des stars en tribunes par dizaines, des centaines de journalistes pour sonpremier entraînement, un premier but digne d’un scénario hollywoodien: La Ligue nord-américaine a vécu les quatre mois les plus médiatisés de son histoire depuis sa création, après l’arrivée du héros de l’Albiceleste l’été dernier.

Si la présence de Lionel Messi est une aubaine sur le plan économique pour la MLS, le génie argentin a aussi joué un rôle prépondérant pour sa franchise, l'Inter Miami (créée il y a seulement trois ans), dans la quête d’un premier titre, avec un triomphe en Leagues Cup qui porte sa signature. L’ancien joueur du Barça et du Paris Saint-Germain a terminé meilleur buteur de la compétition - avec 10 buts en sept matchs, dont un en finale - et meilleur joueur.

Côté face, il faut dire aussi que l'Argentin a eu beaucoup plus de marge de manoeuvre pour s'ouvrir le chemin des filets qu'en Europe. En MLS, la qualité des défenses est largement inférieure à celles qu'il avait l'habitude d'affronter. Messi a également manqué six des neuf derniers matchs de son équipe, qui n’est pas parvenue à se qualifier pour les play-offs de la Major League Soccer.

Miami a terminé à la 14e et avant-dernière place de la Conférence Est. L'année précédente, l'équipe s'était qualifiée pour les playoffs en terminant à la sixième place, avec 14 victoires et 48 points. Messi a disputé seulement six matches en MLS, ce qui ne l’a pas empêché d’être nommé à la surprise générale pour le trophée de meilleur joueur mais aussi celui de la meilleure recrue de MLS.

QM