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Brésil-Argentine: la fédération brésilienne défend une réponse policière "organisée et minutieuse" en tribunes

Alors que la rencontre entre le Brésil et l'Argentine a été secouée par de violents affrontements en tribunes entre la police militaire brésilienne et des supporters argentins, la fédération brésilienne a défendu la réponse des forces de l'ordre qu'elle a jugé "organisée et minutieuse", dans un communiqué officiel, ce mercredi.

Une scène de chaos au Maracana. Dans les tribunes du mythique stade de Rio dans lequel se jouait ce mardi soir le match Brésil-Argentine (0-1), de violents affrontements ont retardés d'une trentaine de minutes le coup d'envoi de la rencontre.

Dans une ambiance électrique, face aux sièges qui volaient en leur direction, la police brésilienne, armée de longue matraque, a réprimée de manière musclée le comportement des supporters argentins qui s'étaient déjà chauffés quelques minutes auparavant avec des fans brésiliens qui les encerclaient dans le virage Sud de l'enceinte. En réaction, la fédération brésilienne a déclaré, dans un long communiqué officiel, ce mercredi, que "le plan d'action" avait été "organisé et minutieux".

"Une déclaration officielle de neuf paragraphes publiée par la fédération sur les affrontements avant le match Brésil-Argentine. Aucune excuse auprès du public, des Argentins, ni même des supporters brésiliens. Pas de compassion, pas de gestes d'empathie. Rien", s'étonne le journaliste brésilien Alexandre Lozetti dans un post X (ex-Twitter)

"Un plan de sécurité suivi à la lettre par la police militaire"

Des scènes de baston générale et des coups de matraques, au milieu d'une zone regroupant femmes et enfants, qui ont fait le tour des réseaux sociaux. Et alors que Lionel Messi y est également allé de son commentaire après la rencontre dénonçant la brutalité "folle" des forces de l'ordre de Rio de Janeiro, la Confédération brésilienne de football (CBF) a affirmé que "le plan d'action, de sécurité et d'opération pour le match" avait bien été "suivi de manière stricte, tel qu'approuvé par la police militaire et d'autres autorités".

Après que des critiques aient éclatés dans la presse brésilienne sur le choix de la CBF de placer des supporters de l'Albiceleste en plein milieu de la torcida verde amarela, source des échauffourées, la plus haute instance du football brésilien s'est défendue dans sa note, longue de neuf paragraphes, en affirmant que "ça n'est pas un dispositif inventé ou imposé par la CBF".

Avant d'indiquer que "d'autres matchs entre le Brésil et l’Argentine, avec même plus d'affluence, comme la demi-finale de la Copa América 2019, ont également été disputés avec ce système de public mixte".

De son coté, la FIFA aurait déclaré au média ESPN "attendre le résumé officiel du match" signé par l'arbitre chilien Piero Maza, pour avoir tous les élements à sa disposition avant de decider d'une sanction éventuelle.

S.I.E.M