DIRECT. Équipe de France: vers un turnover massif contre le Chili

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Deschamps: "Au début, le Stade de France était plus spectateur. On a réussi à avoir une ambiance de stade. Partout où elle va, l'équipe de France est soutenue. Ici (à Marseille), c'est le tempérament méridional. On est plus expressifs, comme dans tous les pays. Le lien fort et le soutien populaire, c'est quelque chose de très important pour l'équipe de France. On fait en sorte de l'entretenir parce que c'est essentiel pour les joueurs."

Deschamps: "Je suis très content, c'est un adversaire qui n'a pas les mêmes caractéristiques que l'Allemagne. Un jeu au sol, avec des petits gabarits. Ils ont changé de sélectionneur donc il y aura forcément des changements. C'est une opposition différente, spécifique aux équipes sud-américaines. C'est une opposition différente, mais avec beaucoup de qualité, et ça pèse lourd en efficacité entre Vargas et Sanchez."

Deschamps: "En un match, vous (les journalistes) balayez tout... Peu importe le leadership. Si vous attendez de Kylian qu'il hurle sur tout le monde, ce n'est pas Kylian. Un match n'enlève pas tout ce qui a été fait avant. Ça remet un peu en éveil. Ce n'est pas parler pour haranguer quelqu'un mais plus de se parler entre les lignes. C'est naturel pour certains joueurs, pour d'autres, ça l'est moins."

Deschamps: "Il fait une bonne saison. Il fait aussi des choses qui me plaisent moins. En équipe de France, il a un temps de jeu réduit, mais quand il a joué ça ne s'est pas forcément bien passé. La hiérarchie ne lui est pas favorable pour l'instant. Mais il est là. Dayot (Upamecano) avait eu du temps de jeu que peut-être William a moins eu. Sur certains joueurs, je fais en sorte d'insister, parce que ça peut être de la confiance ou des petits blocages qui peuvent basculer. Certains n'ont pas ce souci, d'autres mettent un petit temps. William a eu un temps de jeu réduit, donc ça ne va pas dans le sens d'avoir une grande sérénité."

Deschamps: "Oui, ce ne sera pas les mêmes joueurs mais ils seront là. Le fait de commencer le match, d'avoir du temps de jeu. Ils savent qu'ils ont leur propre intérêt à être performant mais ça s'inscrit dans un esprit collectif. J'aurai besoin de tout le monde. On ne sait jamais ce qui peut se passer d'ici mai. La force collective est au-dessus de tout, même s'il y a du talent individuel."

Deschamps: "On n'a pas eu beaucoup de liant. Antoine (Griezmann) n'est pas là, on le sait bien. Cette équipe allemande ne nous l'a permis. Sur le fait de créer des occasions, on n'en a eu, on n'en a concédé aussi beaucoup. On n'a pas été performants sur ce plan-là. Mais je peux faire le constat sur tous les plans."

Deschamps: "Il est prêt, pas de souci."

Deschamps: "Le fait de vouloir répartir le temps de jeu et ne pas prendre de risque, ça amène à une expression collective plus aléatoire. C'était le moment de le faire. Mais il faut basculer. Parce qu'on n'a pas trop de temps et maintenant c'est le Chili."

Deschamps: "Il y aura beaucoup de supporters locaux. Donc forcément ce sera particulier pour Jonathan et les joueurs qui ont porté le maillot de Marseille. C'est plutôt positif pour eux. C'est l'équipe de France qui est là, je ne me fais pas d'illusion, mais ce serait bien que les supporters soient unanimes derrière l'équipe de France."

Deschamps: "Je suis toujours content de revenir ici, à Marseille. J'ai passé huit ans de ma vie ici. Et huit ans à Marseille, c'est au moins multiplié par deux ou trois (sourire). Je revois beaucoup de personnes. A travers les souvenirs que je peux avoir, c'est toujours un plaisir."

Deschamps: "On n'est pas à l'abri. Je l'avais constaté avant aussi, pour différentes raisons. Un de mes objectifs, c'était de revoir un maximum de joueurs sur ces deux matchs. Ce n'est pas parce que le résultat a été négatif que je vais revoir ma vision. Je pense que c'est le moment de faire ça par rapport à ce qui nous attend. Pour préserver des joueurs, ne pas prendre de risque."

Après la conférence de presse du capitaine Kylian Mbappé, Didier Deschamps va s'exprimer à la veille du match amical entre la France et le Chili demain soir à Marseille.

Mbappé: "C'est un avertissement. Mais on ne va pas jeter tout ce qu'on a fait à la poubelle. On ne va pas tirer sur les gars après seulement un match perdu. On est toujours soudés, unis, remplis de confiance et d'humilité. On est prêts à enchaîner demain."

Mbappé: "Il y avait beaucoup de warning. Techniquement, tactiquement, dans l'envie, l'efficacité... ça fait beaucoup de choses face à une équipe comme l'Allemagne. Il vaut mieux prendre cette claque maintenant. Si ça peut nous servir, on reviendra ici le 14 juillet (le jour de la finale de l'Euro 2024, NDLR) et on se dira que c'était sympa de prendre une baffe contre l'Allemagne. Mais pour l'instant, on n'a rien gagné, donc il faut s'en servir comme exemple."

Mbappé: "On a revu les images. Le coach nous a parlé, il avait un message à nous faire passer. Il faut matérialiser ça sur le terrain."

"Venir en conf, c'est ma responsabilité. Surtout après une défaite. Si on avait gagné, je pense que je ne serai pas venu. Mais il faut assumer la responsabilité de cette défaite."

Mbappé: "Il parlait de moi. J'ai joué la Real Sociedad et on va jouer le Barça. Ils vont me voir plus souvent."

Mbappé: "Rien à voir avec ma situation personnelle. C'est une fierté de jouer en équipe de France. Je veux toujours jouer, même en club. Je veux être prêt tout le temps. C'es comme ça qu'on devient l'un des meilleurs. Si le coach me met, bien sûr que je veux jouer."

Mbappé: "On n'a pas douté. On mal à joué. Il n'y a pas de vérité absolue dans les matchs amicaux, mais ça donne quand même des indicateurs qu'il ne faut pas négliger."

Mbappé: "C'est à la fois passé vite et en même temps, j'ai vécu beaucoup de choses. J'ai la même envie qu'au premier jour. J'ai toujours eu envie d'écrire une partie importante de l'histoire de l'équipe de France. Je pense que je suis en chemin. Il y a encore de grandes échéances."

Mbappé: "Je n’aurai pas la prétention de demander ça (à ne pas être sifflé, NDLR). Je vais juste me concentrer pour jouer. Et peu importe l’accueil qui me sera réservé, je vais donner le meilleur de moi-même pour amener une réaction (de l’équipe après le match contre l’Allemagne, ndlr). Et, pour être honnête, je comprendrais si je suis sifflé. Il y a un Classico dimanche et je suis joueur du PSG donc si je suis sifflé, c’est la vie. Je ne prendrais pas ça personnellement et ça ne changera pas ma manière de jouer. Mais si je ne suis pas sifflé, je serais agréablement surpris. Comme quoi, des fois, on peut avoir de bonnes surprises." "

Mbappé: "C'est notre vie d'être critiqués, surtout les cadres. C'est sûr qu'on devait avoir un autre visage. Le match est passé, on veut montrer une réaction demain. Il faut prendre conscience que ce qu'on a fait n'était pas suffisant."

Mbappé: "La plupart de ma carrière je suis venu ici en tant que rival donc c’est sûr que je n’ai pas eu la possibilité de bien admirer le stade. Maintenant comme je suis là en tant que joueur de l’équipe de France, c’est sûr que ça va être cool de jouer ici. Il y a une bonne ambiance, c’est un grand stade. Voilà, c’est un des stades en France où il y a le plus d’ambiance. Cela fait partie des deux ou trois stades en France qui sont les plus chauds. Donc cela va être cool de jouer ici. Mais même quand je viens en tant que Parisien, c’est cool. Même si on est de l’autre côté, il y a une bonne ambiance et cela nous donne toujours envie de faire un bon match."

Kylian Mbappé, le capitaine des Bleus, va également se présenter en conférence de presse.

A la veille du match amical face au Chili, demain soir à Marseille (21h), Didier Deschamps va venir s'exprimer face aux médias. L'occasion de débriefer la défaite face à l'Allemagne, il y a deux jours à Lyon (0-2). Suivez son intervention en live.

Didier Deschamps, sélectionneur de l’équipe de France, a fait savoir à ses joueurs qu’il n’avait pas aimé le visage montré contre l’Allemagne (0-2), samedi. Comme prévu avant cette défaite, il va opérer plusieurs changements contre le Chili en amical, mardi à Marseille (21h).

>> La mise en garde de Deschamps à ses joueurs après l'Allemagne, toutes nos infos ici

Interrogé dimanche sur France Info en pleine polémique sur le ramadan, le président de la FFF se défend de procéder "à une discrimination religieuse". "Mon devoir, c'est d'assurer une forme de neutralité dans la pratique sportive", expliqué Philippe Diallo. "La Fédération a mis un cadre, comme à l'école. Il ne peut pas y avoir une modification de nos horaires, de notre organisation, qui soit liée à la mise en oeuvre d'une pratique religieuse, quelle qu'elle soit." Le patron du football français rappelle que "personne à la Fédération, à commencer par moi, n'a interdit à quelqu'un de faire le jeûne", qu'il est possible de repousser. Face aux critiques, Philippe Diallo estime que "le procès qui est fait à la Fédération est un mauvais procès, injuste, et qui repose sur des fondements faux."

Plus d'informations ici.

L'équipe de France s'est inclinée, samedi à Lyon, face à l'Allemagne (0-2) en match amical à trois mois de l'Euro 2024 (14 juin-14 juillet). Si les Bleus ont livré une pâle copie, l'heure n'est pas à l'inquiétude.

>> Tous les détails ici: Comment les Bleus ont vécu la soirée cauchemardesque contre l’Allemagne

Même si tous s’accordent à dire que sa seule présence n’aurait pas forcément tout changé, les Bleus ont tout de même souligné après la défaite (0-2) contre l'Allemagne à quel point Antoine Griezmann leur était précieux. Les qualités du maître à jouer des Colchoneros ont beaucoup manqué aux joueurs de Didier Deschamps.

>> Tous les détails ici: "Un seul être vous manque...": France-Allemagne, cruelle mise en lumière du rôle indispensable de Griezmann

Bienvenue dans notre live pour suivre toutes les informations et déclarations avant le match amical entre la France et le Chili, mardi (21h) à Marseille. Pour retrouvez les informations de ces dernier jours, rendez-vous dans notre ancien live équipe de France.