RMC Sport

Equipe de France féminine: Aulas contre-attaque et se paye Diacre, "l'unique responsable" de son licenciement

Cité comme l'un des principaux responsables de son départ de l'équipe de France féminine par Corinne Diacre, Jean-Michel Aulas s'est défendu dans un long communiqué, affirmant que l'ancienne sélectionneure a été démise de ses fonctions après un audit de la FFF.

Le vice-président de la Fédération française de football Jean-Michel Aulas a affirmé vendredi qu'il n'était pas à l'origine du licenciement de l'ancienne sélectionneure Corinne Diacre qui est, selon lui, "l'unique responsable" de cette situation.

"Son départ a été consécutif à un audit de la FFF. Il a relevé des carences graves en matière de management, ayant entraîné des tensions fortes entre les joueuses et la sélectionneuse, ainsi qu'avec l'ensemble de son staff, qui a également été minutieusement interrogé", a réagi Jean-Michel Aulas sur X (ex-Twitter), alors qu'il a été mis en cause par l'ancienne sélectionneure.

"Un plan très bien élaboré" pour son éviction selon la technicienne

"Le management de Corinne Diacre a d'ailleurs conduit à une situation sans précédent dans l'histoire du football féminin, contraignant les meilleures joueuses françaises à refuser de jouer sous les couleurs bleues tant que Corinne Diacre en serait à la tête, à quelques mois seulement de la Coupe du Monde de 2023", a-t-il ajouté, précisant qu'elle était "l'unique responsable" de son licenciement.

Mercredi dans un entretien à l'Equipe, Corinne Diacre a pointé du doigt le rôle joué dans son éviction par Jean-Michel Aulas, ancien président de l'OL et responsable du football féminin à la Fédération. "Il a eu beaucoup plus de pouvoir quand Noël Le Graët a démissionné (de son poste de président de la FFF, le 28 février 2023). Tout part de là", affirme-t-elle.

"Dès le début, parce que je n'ai pas fait ce qu'il aurait voulu, ce qu'il attendait concernant les joueuses de son club. Moi, je dirigeais l'équipe de France. Une sélection nationale est composée d'éléments venus de plusieurs clubs. Même s'il y a de très bonnes joueuses dans ce club-là, il y en a aussi ailleurs", explique-elle en ajoutant qu'Aulas aurait voulu plus de Lyonnaises en sélection.

"Au-delà de l'animosité autour de ma personne, il y avait un plan très bien élaboré. En gros, il fallait avoir ma tête", a affirmé la technicienne de 49 ans, remplacée en mars 2023 par Hervé Renard, après avoir été lâchée par plusieurs cadres dont la capitaine Wendie Renard, Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani.

AS avec AFP