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Pays-Bas: le leader d'extrême droite n'arrive pas à créer une coalition pour devenir Premier ministre

Geert Wilders (PVV) s'adresse à la presse alors qu'il arrive au débat sur le rapport final de l'informateur Ronald Plasterk, à La Haye, le 14 février 2024.

Geert Wilders (PVV) s'adresse à la presse alors qu'il arrive au débat sur le rapport final de l'informateur Ronald Plasterk, à La Haye, le 14 février 2024. - SEM VAN DER WAL / ANP / AFP

Le leader d'extrême droite islamophobe, Geert Wilders, a affirmé qu'il ne pouvait devenir Premier ministre que grâce au soutien de "TOUS les partis" de sa coalition.

Le dirigeant néerlandais d'extrême droite islamophobe Geert Wilders a annoncé mercredi qu'il ne serait pas Premier ministre faute de soutien des partis politiques avec lesquels il tente de former une coalition gouvernementale.

"Je ne peux devenir Premier ministre que si TOUS les partis de la coalition me soutiennent. Ce n'était pas le cas", a déclaré Geert Wilders sur X, près de quatre mois après les élections législatives.

Franchir une "prochaine étape"

Les médias néerlandais ont fait état d'une percée pouvant mener à la constitution d'un gouvernement de technocrates.

Les partis politiques sont prêts à franchir une "prochaine étape" dans la formation d'un gouvernement à l'issue de deux journées de "bonnes" et "intenses" discussions, avait déclaré mardi le superviseur des négociations, qui doit remettre un rapport-clé jeudi.

Geert Wilders avait stupéfié les Pays-Bas et le reste de l'Europe en obtenant une large victoire aux législatives en novembre. Le leader du Parti de la liberté (PVV) avait d'abord tenté de se doter d'une majorité gouvernementale avec le parti libéral VVD, le parti agricole BBB et le parti centriste Nouveau contrat social (NSC). Mais les tractations ont fini dans une impasse le mois dernier.

"Je voudrais un cabinet de droite. Moins d'asile et d'immigration. Les Néerlandais en premier", a déclaré Geert Wilders.

"L'amour pour mon pays et mes électeurs est grand et plus important que ma propre position", a-t-il ajouté, alors qu'il avait régulièrement exprimé son souhait de diriger le pays.

O.E. avec AFP