DIRECT. Equipe de France féminine: vers le même onze en finale pour les Bleues contre l'Espagne

On se dirige vers le même onze de départ pour les Bleues qu'en demi-finale.

Le onze probable de l'équipe de France: Peyraud-Magnin - De Almeida, Lakrar, Mbock, Karchaoui - Henry, Geyoro, Bacha, Diani - Katoto, Le Sommer.

AR

C'est fini pour cette conférence de presse de l'équipe de France avant la finale de la première Ligue des nations féminines contre l'Espagne.

"No lo se", a répondu avec le sourire Eugénie Le Sommer. Une phrase que l'on peut traduire par je ne sais pas. S'il a commencé à répondre en anglais avant de se reprendre, Hervé Renard n'a pas été beaucoup plus prolixe sur le retour ou non d'Alexia Putellas face à la France.

"Je ne suis pas l'entraîneur de l'équipe d'Espagne, je ne peux pas savoir. Je vais déjà me pencher sur mon onze de départ", a glissé le sélectionneur des Bleues. "Sur la 24e joueuse qui ne sera pas dans le groupe, ce n'est pas facile à prendre comme décisions car mes joueuses sont parfaires. Rendez-vous une heure avant le match pour la composition d'équipe."

"Je pense que c'est important d'instaurer une certaine concurrence. Les joueuses remplaçantes diront qu'il n'y en a jamais assez. Mais c'est un axe de prorgession. Pauline Payraud-Magnin a enchaîné les grosses performances sur ses derniers matchs et elles débutera mercredi."

"On a su qu'elle allait faire sa 100e sélection et c'est symbolique. Quand on dit d'un joueur ou d'une joueuse qu'il ou elle a 100 sélections c'est tout de suite parlant. Je suis contente pour elle et c'est une étape importante. Par rapport à son but contre barcelone (en finale de C1 en 2022), je me rappelle de la dernière fois qu'Amandine Henry a joué contre des Espagnoles et j'en garde un très bon souvenir. J'espère qu'elle aura la même inspiration mercredi. En tout cas c'est une joueuse qui a le même rôle qu'avant. C'est une leader et une cadre de l'équipe. Elle a su retrouver sa place et ça se passe bien. C'est l'Amandine que je connais."

"La question de la complémentarité peut se poser mais on a une très bonne attaque. Diani et Katoto sont très performantes. C'est vrai que je n'ai pas beaucoup joué avec Marie-Antoinette mais on essaye de se trouver sur le terrain, de se parler et de se complérer. C'est une relation qui se construit. On essaye de faire le maximum pour aider l'équipe. Le plus important c'est d'être décisive et d'aider à être décisive. On a des axes d'amélioration et on peut encore plus s'aider sur le terrain."

"On a travaillé sur leurs matchs, il faut les disséquer. Il faut avoir les moyens de contrer leurs points forts. Il faut réussir à mettre en pratique ce que l'on a identifié. Il faut d'abord être fort dans la tête et avoir confiance en ses forces."

"Elle a la puissance, la vitesse et le pied gauche. On a Le Sommer ou aussi Katoto. Je me concenrte sur l'adversaire mais surtout sur mon équipe."

"On a fait une superbe sortie le long du fleuve à Séville, cela permet de se détendre et d'être bien dans sa tête et son corps. Nous on ne joue pas mercredui, les filles sont plus fit que nous et plus jeunes. Elles savent ce qui les attend mercredi. Mon discours sera classique. L'important c'est d'être au rendez-vous. Il faut être heureux d'être là, il faut avoir de la cohésion et être unis pour battre les grandes équipes. C'est une tâche pas facile mais on va essayer de rendre ce match difficile pour l'équipe d'Espagne."

"Beaucoup de joueuses barcelonaises dans cette équipe d'Espagne mais je pense que ça sera un match différent et il y a un mix de clubs. Leur style de jeu est le même et le style de Lyon est un peu le même que celui de l'équipe de France. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Si je repense aux matchs contre le Barça, il faut être patient et accepter de ne pas avoir le ballon. Il faut gagner et peu importe la manière dans le football."

"On est conscients d'affronter l'équipe première du classement Fifa et championne du monde en titre. C'est un énorme challenge à relever. On préfère avoir à le relever que de le regarder à la télé. On a beaucoup de qualités, croyons en nous. Ce genre de matchs se jouent sur des détails, sur la rigueur tactique. Il faudra être concentré sur toutes les phases arrêtées. On pratique le football pour cette adrénaline, il ne faut pas en avoir peur. Il faut avoir une envie folle de battre l'adversaire."

"Beaucoup de filles ont disputé des finales en club ou en sélection même si ce n'était pas avec les A. Je ne sens pas le groupe différent par rapport au fait que c'est une finale. On verra mercredi mais là on se prépare comme si c'était un match couperet comme un autre. Même si on a pas joué de finale avec les A, j'en ai disputées beaucoup avec mon club. D'autres joueuses l'ont fait chez les jeunes. Ce n'est pas une finale de Coupe du monde avec les A mais il y a une certaine expérience dans cette équipe que l'on oublie parfois."

"Plus libérées je ne sais pas mais j'ai senti beaucoup de joie et de fierté. On écrit l'histoire parce que c'est la première finale pour l'équipe de France. On est consicentes et très contentes de ça. Maintenant, comme on l'avait dit, on est venues pour gagner. Etre en finale, cela nous rapproche de cet objectif mais je nous sens confiantes. On nous a beaucoup parlé de ce plafond de verre mais je ne m'en soucie pas, cela ne pèse pas. Les équipes de jeunes ont beaucoup gagné donc pas de raison que cela ne se fasse pas chez les A. Beaucoup d'équipes courrent après un titre chez les garçons et les filles malgré de très bonnes équipes, il n'y a qu'un seul gagant. C'est le sport. Il faut continuer de travailler et d'y croire. Tant qu'on n'y arrivera pas, on n'abandonnera pas. Cette finale, c'est un premier pas vers ce qu'on est venues chercher."

"Je suis dans ce monde depuis pas longtemps et j'ai un regard un peu différent. Je trouve que les choses progressent. Peut-être pas à l'allure que les joueuses, les encadrements et les fédérations voudraient mais ça progresse. Il y a beaucoup de moyens qui sont mis en oeuvre. Le fait que l'Espagne soit championne du monde, je pense que le pays est reconnaissant envers l'équipe et ça ira en s'amplifiant. Je suis persuadé que mercredi il y aura un énorme soutien pour l'équipe espagnole. Cela passe par du marketing, de la communication et des stades attirants. Tout ça fait partie de l'enveloppe qui doit rendre ce football féminin de plus en plus attrayant."

"Pas facile de répondre. On essaye nous aussi de remplir notre stade quand on joue à la maison. On a battu le record chez nous pour un match hors Coupe du monde, on était contentes mais on aimerait qu'il y ait encore plus de monde. C'est un peu pareil pour l'Espagne, il faut promouvoir le football féminin, il faut encourager les jeunes filles. On a en France comme en Espagne un public familial et il faut faire encore plus de pub et de promotion. Il faut décupler les moyens pour promouvoir ces matchs. J'espère qu'il y aura du monde au stade mercredi."

"Elles étaient fatiguées parce qu'elles ont tout donné. C'est une bonne fatigue quand tu gagnes. On avait du temps pour récupérer. Les joueuses sont prêtes, on a 23 joueuses et la gestion du match sera importante. Les remplçantes ont une responsabilité importante et c'est souvent là que la différence peut se faire."

"L'Espagne a été championne du monde d'une façon méritée. C'est celle qui pratiquait le plus beau football et c'est justice qu'elle championne du monde. C'est une équipe qui marque beaucoup de buts mais qui en encaisse aussi beaucoup donc il va fallio jouer sur ses failles. Comme chaque équipe, il y a des points forts et des points faibles. Mais pour résumer, l'Espagne a plus de points forts que de points faibles. C'est un collectif redoutable. Aitana est une joueuse remarquable mais c'est surtout un collectif."

"Je ne vais pas dire ce qu'on a préparé. On sait que c'est une équipe de qualité mais on l'a analysé. On a analysé notre match face à l'Allemagne et on a beaucoup de ressources pour jouer ce match. On sait ce qu'on peut faire. Bien sûr que l'Espagne a de très bonnes joueuses dont Aitana Bonmati. C'est le Ballon d'or, c'est la meilleure joueuse du monde actuellement mais je pense que l'Espagne a un collectif. On doit se concentrer sur nous et on doit mettre tous les ingrédients nécessaires."

"La possession c'est bien quand elle est efficace. Contre l'Italie vous avez eu 70% de possession mais l'Italie a gagné. L'important c'est le vainqueur à la fin."

"Je pense que la première chose c'est qu'il faut être heureux d'être là. C'est toujours une chance énorme de participer à une finale, quelle que soit la compétition. C'est un moment un peu particulier pour l'équipe de France féminine donc il faut savourer. Il ne faut pas remettre au lendemain ce qu'on peut faire le jour même. Donc concentration, détermination et confiance en soi."

Encore un peu de patience avant l'arrivée d'Eugénie Le Sommer et Hervé Renard pour cette conférence de presse à la veille de la finale de Ligue des nations féminine entre la France et l'Espagne.

Le match entre la France et l'Espagne se déroulera ce mercredi au stade de la Cartuja à Séville. La dernière fois que les Bleues ont affronté la Roja remonte à 2019.

Les Tricolores l'avaient emporté (2-0) mais depuis les choses ont bien changé et les Espagnoles seront favorites de cette finale où la prestation de la dernière lauréate du Ballon d'or Aitana Bonmati sera suivie avec attention.

Après une belle victoire contre l'Allemagne d'Alexandra Popp et Giulia Gwinn (2-1), les Bleues ont peut-être brisé une malédiction contre le rival allemand. Mais ce mercredi, les partenaires de Grace Geyoro rêve du titre et rien d'autre.

"On la savoure cette finale , mais on se dit qu’on ne veut pas juste y participer", a commenté la milieu de terrain du PSG et de la France après la demi-finale. "On veut finir le travail en Espagne. On a énormément appris aussi, les échecs font qu’à un moment donné, il faut apprendre. Il faut avancer, se remettre en question. Il ne faut plus accepter la défaite et aller chercher un titre."

A partir de 16h, Hervé Renard et Eugénie Le Sommer se présenteront face à la presse à la veille de la finale de Ligue des nations entre la France et l'Espagne.

En quête d'un premier sacre majeur, pour la première édition de cette compétition chez les féminines, les Bleues auront fort à faire contre les Espagnoles, championnes du monde en titre.