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Ligue des champions féminine: l’OL crie au scandale sur le penalty de Chelsea

L’OL ne digère pas son élimination en quarts de finale de la ligue des champions féminine par Chelsea (0-1, 1-2, 4 t.a.b. 3) jeudi, après un penalty accordé dans le temps additionnel de la prolongation alors que l’arbitre, appelé par le VAR, n’avait initialement rien sifflé.

L’OL ne digère pas le scénario de son élimination en quart de finale de la Ligue des champions féminine, jeudi sur le terrain de Chelsea. Battues 0-1 à domicile à l’aller, les Lyonnaises pensaient tenir leur exploit en menant 0-2 sur le terrain des Anglais à l’attaque du temps additionnel de la prolongation. Sur un dernier ballon cafouillé dans la surface, Lauren James s’est effondrée après un duel avec Vicki Becho (120e+2). L’arbitre croate Ivana Martincic n’a rien signalé, laissant le jeu se dérouler… avant d’être appelé par l’assistance-vidéo.

Après de longues minutes de consultation, elle a finalement désigné le point de penalty, estimant que l’attaquante lyonnaise avait heurté le pied de son homologue anglaise, déséquilibrée par un croc-en-jambe. La Norvégienne Maren Mjelde a transformé le penalty et envoyé son équipe aux tirs au but où Chelsea s’est finalement imposé. Ce que le clan lyonnais n’accepte pas.

Aulas compare cet échec à Eindhoven 2005

"Je pense que c’est toujours difficile de revenir sur un fait de jeu qui visiblement est contestable, peste le président Jean-Michel Aulas, sur le site du club. L’arbitre ne voit pas le penalty, le VAR la rappelle à l’ordre et après ce sont les interprétations. Cela nous rappelle des tristes souvenirs à Eindhoven." Le dirigeant fait référence au quart de finale retour de la Ligue des champions 2005 des hommes avec un penalty non sifflé sur Nilmar durant la prolongation avant que son équipe ne soit éliminée aux tirs au but.

"Quand on fait tous les efforts qu’elles font pour arriver à battre Chelsea dans le temps réglementaire, on a vraiment un sentiment d’injustice et cela gomme les aspects positifs de la soirée, ajoute le président. C’était un exploit qui s’est transformé en cauchemar."

Si Aulas tacle le VAR, Sonia Bompastor, entraîneur des Lyonnaises, estime, elle, qu’il n’y avait même pas faute. "Malheureusement il y a eu l’intervention de la VAR qui est venue gâcher tout ce beau travail, regrette-t-elle. J’ai revu les images, je continue de penser qu’il n’y avait pas penalty, je m’appuie sur mon expérience d’ancienne joueuse. James n’attend que ça. Ce qui est frustrant c’est que l’arbitre ne siffle pas et c’est le VAR qui fait appel à elle. En ayant revu les images, pour moi il n’y a pas penalty. James joue à l’expérience, elle le tente et elle obtient ce qu’elle voulait. La situation est claire, il y a beaucoup de déception et de frustration dans les vestiaires."

NC