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Guerre en Ukraine: Maracineanu demande qu'aucun sportif ni club français n'aille en Russie

La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, lors de la séance des questions au gouvernement, le 1er février à l'Assemblée nationale à Paris

La ministre des Sports, Roxana Maracineanu, lors de la séance des questions au gouvernement, le 1er février à l'Assemblée nationale à Paris - Alain JOCARD © 2019 AFP

Lors d'une réunion avec le milieu sportif français, la ministre déléguée aux Sports, Roxana Maracineanu, a demandé qu'aucune équipe ni aucun sportif ne se rende en Russie, compte tenu de la guerre qui a éclaté en Ukraine.

Une décision forte. Selon nos informations, et comme indiqué par Ouest-France, Roxana Maracineanu a organisé une réunion avec les principaux acteurs du sport français (Brigitte Henriques, présidente du CNOSF, Marie-Amélie Le Fur, président du Comité paralympique et des présidents de Ligue) afin de leur demander de ne pas se déplacer en Russie, clubs et sélections confondus, ainsi que les sportifs inscrits dans des disciplines individuelles.

>> Les conséquences sportives de la Guerre en Ukraine en direct

Pas de décision pour la venue des athlètes russes

En revanche, la ministre déléguée aux Sports n'a annoncé aucune recommandation officielle quant à la venue des équipes ou athlètes russes en France. Cela devrait se décider au cas par cas, sachant que la situation évolue très rapidement depuis le début de la guerre ce jeudi.

Plus tôt ce vendredi, l'UEFA a officialisé l'organisation de la finale de la Ligue des champions au Stade de France. Un choix surprenant qui est le fruit d'une négociation menée en coulisses et au plus haut sommet de l'Etat. Emmanuel Macron en personne a œuvré dans l’ombre pour que l’enceinte dionysienne accueille cette grande finale.

Les discussions entre Emmanuel Macron et l’UEFA, à savoir son président Aleksander Ceferin, ont ainsi d’abord concerné la sécurité des acteurs impliqués dans cette finale. Des discussions qui se sont intensifiées ces 48 dernières heures, mais à aucun moment la France n’a candidaté au contraire de villes espagnoles, italiennes ou anglaises notamment.

AS