DIRECT. OM: "Il y a de la frustration", avoue Gattuso

Geoffrey Kondogbia quitte la salle de conférence de presse.

"Ca a été un leader en tant que joueur, il essaie de le transporter à l'équipe. On est servi et j'espère que ça va nous propulser."

"On n'a pas le temps de rester sur un résultat qui nous a plu ou déplu. Les matchs s'enchaînent, on est des compétiteurs, on veut préparer le match au maximum. On est conscients que c'est un match important, il ne faut pas surjouer, connaître les points faibles et les travailler. Le plus important est le terrain."

"Je ne suis pas du genre à être inquiet. L'espoir est important, aujourd'hui on a pas mal de choses à jouer. Je suis rempli d'espoir et de confiance. Il y a des choses à améliorer, on est conscient de notre réalité. On est encore dans la course pour toutes les compétitions.

L'entraînement a été classique. Il y a un bel état d'esprit. Les coéquipiers sont impliqués. Le plus important est le quotidien. C'est une chose sur quoi il faut s'appuyer."

"Je me sens bien, j'espère pouvoir enchaîner. Je n'ai pas été aidé ces derniers temps. J'essaie de donner le maximum pour enchaîner et nous aider à sortir de cette situation. En tant que compétiteur, on veut jouer tous les matchs, gagner. C'est frustrant d'être loin. Dans toutes situations, il faut s'adapter."

"C'est un peu de tout, le foot est une réliaté, il faut le jouer. On a besoin de beaucoup d'éléments et on en a manqué parfois."

"Je n'ai pas de préférence, ça dépend de l'animation et des adversaires. Ca peut varier."

"C'est un mélange de tout. Je ne sais pas si c'est le mot juste. Il a manqué de maîtrise, de sang froid."

Geoffrey Kondogbia va arriver.

"C'est un match important, je ne sais pas si c'est la dernière chance. Il y a beaucoup en jeu, c'est une semaine fondamentale pour nous. C'est un match important et on ne peut pas se permettre de se rater."

"Il revenait d'une longue blessure, il a beaucoup souffert. C'était un choix technico-tactique de ne pas le faire jouer. Il est resté dans la liste mais cette blessure à la cheville l'a touché. Quand il joue à 100%, on connaît sa valeur."

"Il a un problème au quadriceps. On a essayé de le faire revenir dans le groupe mais il ressent une gêne, il n'est pas en mesure de revenir."

"C'est bien ce qu'il fait, il est à l'aise dans le rôle d'ailier. C'est dans la continuité même avec l'arrivée de Faris. Il arrive à s'insérer dans l'axe. Au niveau défensif, il met de l'engagement."

"Il faut distinguer comment il faut jouer et l'aspect mental. Je ne sais pas comment le résoudre. Il faut bien faire la distinction. On traverse un moment difficile. Les résultats ne sont pas bons, le premier responsable est l'entraîneur, mon travail n'est jamais traquille. J'espère trouver une réponse. Le match contre Brest sera difficile, c'est une équipe unie qui joue ensemble."

"Le problème ce n'est pas un manque de caractère, mais une peur qui est survenue. Si on pense que Sarr et Iliman peuvent avoir le même caractère que Gigot, on se trompe. Le problème ce n'est pas le caractère.

"J'ai encore plus d'envie et de hargne. On n'a pas baissé les bras. Ce n'est pas du tout ça. Il y a de la frustration. Mais le staff et moi-même on croit en l'équipe. Il y a encore beaucoup d'enjeux, on ne lâche rien."

"La situation est facile à comprendre, il y a un problème qui vient de l'équipe. Regardez le genre de but qu'on encaisse. C'est un problème de ne pas sentir le danger, de ne pas être attentif. Cette situation est la même depuis longtemps. On essaie de faire des changements. Après Thionville, on a pris 5 buts sur coups de pied arrêtés. L'équipe y croit, je ne vois pas une équipe morte. Je pense qu'il y a un problème de peur. On ne peut que s'améliorer."

"Murillo et Rongier ne sont pas dispo, Veretout non plus. Pau (Lopez) a un petit problème, on doit évaluer ça", explique Gattuso.

Il est d'abord interrogé sur le nul en Ligue Europa. "C'est normal qu'on croit encore en nos objectifs. Il y avait de l'amertume après le match. Je ne suis pas coach mental, peut-être que mes mots ont été mal retranscrits. A mon équipe, j'étais boosté quand je marquais, nous j'ai l'impression que c'est l'inverse, qu'on a peur. Mais on est prêts, je suis toujours au taquet. Je suis né prématuré, j'étais déjà prêt."

La conférence de presse devrait bientôt démarrer.

Un match nul ô combien frustrant. Après avoir mené au score à deux reprises, l’OM a finalement laissé échapper la victoire dans le temps additionnel jeudi soir en barrage aller de Ligue Europa (2-2).

"C’est comme un virus. Pour l’enlever, il faut forcément avoir une prise de conscience, se rendre compte que ce qu’on fait n’est pas assez, a estimé Pierre-Emerick Aubameyang en zone mixte. Il faut - et excusez-moi des termes - se bouger le cul. Tout le monde est conscient qu’on peut faire 10 fois mieux. Quand on joue réellement notre football, on sait faire la différence."

>> Les mots forts d'Aubameyang

Jérôme Rothen n’a pas compris les explications de l’entraîneur de l’OM Gennaro Gattuso après le décevant match nul rapporté par les Marseillais face au Shakhtar Donetsk (2-2) jeudi à Hambourg, en barrage aller de Ligue Europa.

>> Le coup de gueule de Rothen

Mal en point depuis le début de l'année, Marseille voudra renouer avec la victoire dimanche sur le terrain du Stade Brestois (20h45), en clôture de la 22e journée de Ligue 1. Gennaro Gattuso répondra aux questions des journalistes ce samedi à partir de 14h.