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Bordeaux: le ministère des Sports reporte une réunion avec les dirigeants des Girondins

Alors que les dirigeants des Girondins de Bordeaux ont plaidé leur cause jeudi devant le Comité national et olympique sportif (CNOSF) dans l'optique un maintien en Ligue 2, le ministère des Sports a annoncé ce vendredi reporter une rencontre avec les représentants du club au scapulaire, pour ne pas interférer avec les procédures en cours.

Le ministère des Sports, qui devait rencontrer ce vendredi les dirigeants bordelais dans le cadre de leur tentative de sauvetage des Girondins rétrogradés en National, a finalement préféré reporter cette rencontre à une date où "les voies de recours seront épuisées", a appris l'AFP auprès de l'entourage de la ministre Amélie Oudéa-Castéra.

Les dirigeants de Bordeaux ont plaidé leur cause jeudi devant les conciliateurs du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) pour tenter d'obtenir un avis favorable à leur maintien en L2. L'avis des conciliateurs pourrait être rendu vendredi dans la soirée, mais plus probablement lundi ou mardi selon une source proche du club bordelais.

"Nous ne voulons prendre aucun risque de les voir avant la décision de la conciliation", a précisé l'entourage de la ministre des sports, alors que les dirigeants des Girondins devaient rencontrer vendredi des membres du cabinet du ministère.

"Nous ne nous immiscerons jamais dans les procédures en cours"

"Nous ne sommes pas opposés à les voir, notre porte reste ouverte, nos téléphones aussi, mais nous préférons attendre que toutes les voies de recours soient épuisées. Nous ne nous immiscerons jamais dans les procédures en cours", a précisé cette source.

Si la demande de conciliation accouchait d'un avis favorable pour Bordeaux, le dossier serait renvoyé en début de semaine prochaine devant le Comité exécutif de la Fédération française (FFF) à qui il appartiendrait de trancher en urgence avant la reprise de la Ligue 2, samedi 30 juillet. Dans le cas contraire, il ne resterait au club que l'option de déposer un référé devant le Tribunal administratif.

DM avec AFP