Ligue 2: une femme victime d'une agression sexuelle pendant le match Angers-Laval

Un nouveau cas d’agression sexuelle en tribunes. Le groupe d’ultras angevin du Kop de la Butte 1992 a dénoncé des faits commis sur une femme lors de la rencontre face à Laval (1-1, 31e journée de L2), samedi. "Nous avons appris avec stupeur et effroi qu'une agression sexuelle a eu lieu au sein du bloc supporter (dans la tribune Coubertin) lors du match face au Stade Lavallois", indique le groupe dans un message sur X (anciennement Twitter). "Nous tenons, tout d'abord, à apporter tout notre soutien à la victime de cette agression et condamner avec la plus grande fermeté cet agissement intolérable et inexcusable. Nous souhaitons remercier et féliciter le jeune homme qui est intervenu pour mettre fin à cette agression."

"L'auteur de ces faits a été identifié et dénoncé auprès du club"

Les responsables du groupe indiquent avoir retrouvé l’agresseur présumé, dont ils ont transmis les informations au club. "Par ce communiqué, nous informons la victime de cet acte ignoble et l’ensemble des supporters angevins, que l'auteur de ces faits a été identifié et dénoncé auprès du club", explique le club. "A la suite de cette démarche, nous encourageons la victime à déposer plainte pour que cet agresseur soit condamné. Nous demandons au club de mettre en œuvre tous les moyens qu'il a sa disposition pour que l'auteur des faits soit rapidement écarté des tribunes de Kopa."

Les ultras invitent désormais la victime à contacter leur groupe pour l’accompagner dans ses démarches, ou à se rapprocher du club. Ils conseillent aussi aux personnes victimes ou témoins de ces agissements à immédiatement les signaler pour être "beaucoup plus réactifs". Ce n’est pas la première fois que des agressions sexuelles dans des tribunes sont dénoncées.

En juin dernier, plusieurs supportrices lensoises avaient témoigné des cas de harcèlement ou d’agressions, notamment lors des déplacements des Sang et Or. Elles s’étaient plaintes d’hommes bloquant leur sortie des toilettes, de mains baladeuses ou de chants particulièrement grossiers à leur encontre. En octobre dernier, Rennes avait dénoncé l’agression sexuelle d’une supportrice lors du match face à Nantes.