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De Dortmund à Liverpool, comment Klopp a évolué (Tacti'call)

"Footissime", l'émission phare de vos deuxièmes parties de soirée sur RMC Sport 1 s'est penchée sur le cas de Jürgen Klopp, désigné lundi meilleur coach de la saison.

Il a beau paraître comme un coach à principes, fan du fameux gegen-pressing, déjà expliqué par ici, mais Jürgen Klopp est surtout un coach qui a su évoluer pour s'adapter aux joueurs dont il disposait ou aux compétitions qu'il disputait.

Dans ce Tacti'call long format, proposé par Footissime, (du lundi au vendredi à 22h40 sur RMC Sport 1), on revient sur l'évolution du coach allemand, passé quand même d'un 4-2-3-1 (4-4-2 en phase défensive) à son immuable 4-3-3. 

Sans ballon

Même si la disposition est différente, certains principes sont similaires, notamment l’idée d’empêcher l’adversaire de jouer dans l’axe, et les compensations des milieux en fonction du comportement de la première ligne. Mais c'est beaucoup plus exigeant pour les milieux de Liverpool qui sont trois pour abattre le boulot des quatre de Dortmund. Et les latéraux doivent parfois compenser en sortant.

À la perte de balle, à Dortmund comme à Liverpool: le fameux contre-pressing, pour récupérer rapidement et haut le ballon et s’offrir une situation dangereuse. "Ce n’est pas si compliqué mais il faut un état d’esprit, avait expliqué Jürgen Klopp dans l’émission Transversales, diffusée sur RMC Sport 1 la saison précédente. Il faut en fait être à 100% impliqué dans la situation quand vous avez le ballon, et quand vous le perdez, vous devez être impliqué à 100% immédiatement dans la situation pour récupérer le ballon. Cela a l’air très exigeant mais ça ne l’est pas."

L'art du contre

Dortmund comme Liverpool était particulièrement redoutable en contre, avec des attaquants rapides et beaucoup de projections, et des schémas similaires: intensité dans l’entrejeu pour récupérer, prise d’un relais axial, attaquer la profondeur sur les ailes.

Des similitudes qui se retrouvent aussi sur attaque placée: on retrouve certaines mêmes occupations de l’espace, avec la participation offensive des latéraux et les attaquants à l’intérieur du jeu.

Ce qui change c'est surtout le profil du numéro 9: Lewandowski, la pointe de Klopp à Dortmund, était plus un point d’appui que ne l'est Firmino, faux 9 qui apporte des supériorités au milieu. Cela modifie bien évidemment la manière d’attaquer, donnant plus de contrôle dans le jeu de Liverpool. La suite, c'est à découvrir dans la vidéo ci-dessus. 

Julien Momont