Dortmund-PSG: "Paris s’est construit une force collective", Riolo se montre confiant avant la demi-finale aller

Le PSG est lancé vers la fin de saison la plus excitante de son histoire récente. Peut-être de son histoire tout court. A l’aube du mois de mai, le club de la capitale rêve plus que jamais d’un incroyable quadruplé. Après avoir remporté le Trophée des champions et la Ligue 1, l’équipe de Luis Enrique, qui affrontera l’OL en finale de la Coupe de France (le 25 mai à Villeneuve-d’Ascq), est demi-finale de la Ligue des champions. Les Parisiens ont rendez-vous dans l’antre de Dortmund, ce mercredi (21h sur RMC Sport 1), pour un match aller qui s’annonce électrique, avant le retour mardi prochain au Parc des Princes. Un choc que Daniel Riolo aborde avec sérénité.

"Les deux dernières années ont été dures"

"Il n’y a pas obligation de gagner ce (mercredi) soir pour se qualifier dans une semaine, a rappelé le membre de l’After Foot dans Apolline Matin sur RMC. Il y a énormément de résultats qui mettront les Parisiens en confiance: un match nul, évidemment une victoire. Mais j’ai envie de vous dire que même si le PSG devait perdre par un but d’écart, je crois que la confiance qui habite le club en ce moment resterait au beau fixe en vue du match retour. Ce PSG s’est construit une force collective, qui semble porter à peu près tout le monde dans cette équipe. Et même les supporters. C’est très rare."

"Les deux dernières années ont été durs pour les supporters du PSG. On avait le sentiment que tout ne reposait que sur une ou deux stars, qu’il n’y avait pas d’équipe, et qu’aller au-delà des huitièmes de finale, c’était devenu un exploit. Parce qu’il y avait cette force de l’habitude de prendre le coup derrière la tête au moment des huitièmes, qu’il y aurait une décision d’arbitre ou un mental défaillant, qu’il y aurait toujours quelque chose qui n’irait pas. Cette année, ça n’a pas été toujours facile dans la phase de poules, mais derrière, il y a eu cette qualification contre le Barça. Cette force collective qui s’est mise en œuvre."

"Un tirage sympa" pour le PSG

En face, difficile de prédire quel visage afficheront les joueurs d’Edin Terzic, sur courant alternatif cette saison: "Les journalistes allemands l’ont rappelé, on ne sait jamais quel match va proposer ce Borussia Dortmund. Ce qu’il a fait lors du quart de finale retour contre l’Atlético de Madrid (4-2), personne ne s’y attendait. Une énorme prestation, un pressing sur quatre-vingt-dix minutes, ils les ont étouffés. Et franchement, faire ça à l’Atlético de Madrid, c’est très rare."

"Alors oui, j’ai envie de me dire que les planètes sont alignées pour le PSG et que jouer Dortmund en demi-finale, c’est comme un cadeau, parce que d’habitude en demi-finale, on joue un cador, on joue Manchester City, a poursuivi Daniel Riolo. Mais rappelons que le coup de bol, ça peut parfois exister. Parce qu’en 2020, l’année du Covid avec ce fameux final 8, le PSG avait joué le RB Leipzig, qui n’était pas un monstre européen, et ça s’était très bien passé mais sur un match (3-0). Là, il y a l’aller-retour. Dortmund, effectivement, ça n’est pas un monstre européen. Je ne me risquerai pas à dire que Paris est favori, mais que c’est plutôt un tirage sympa."