Mondial des clubs - Cristiano Ronaldo et Benzema portent le Real Madrid sur le toit du monde

C’est fait pour le Real Madrid. Après la Ligue des champions remportée face à l’Atlético de Madrid en mai (1-1, 5 tab à 3) et la Supercoupe de l’UEFA arrachée contre le FC Séville en août (3-2 a.p), les Madrilènes ont conquis la Coupe du monde des clubs ce dimanche contre les Kashima Antlers (4-2, a.p). Mais que ce fut dur, une fois de plus.

Le Real bousculé par Kashima

Dans un Nissan-Stadium largement acquis à la cause des Japonais, tout avait pourtant débuté idéalement pour les Espagnols. Dès la 9e minute de jeu, ils ouvraient le score grâce à Karim Benzema, prompt à reprendre de près une frappe de Luka Modric repoussée par le portier. Le Real Madrid, en dépit de l’équipe-type alignée par Zinedine Zidane (avec Vasquez en attaque, Bale étant blessé depuis fin novembre), n’est toutefois pas parvenu à faire le break. Et il l’a payé cher en se faisant rattraper juste avant la pause quand, sur un contrôle de la poitrine en pleine surface, Gaku Shibasaki a effacé Raphaël Varane et battu Keylor Navas (44e).

Le même Shibasaki mettait ensuite le feu au retour des vestiaires en donnant l’avantage aux Antlers sur une superbe action. Le meneur de jeu japonais s’est joué de la charnière madrilène avant de décocher une frappe précise pied gauche à l’entrée de la surface (52e). Bousculé, le Real s’est réveillé grâce à un Cristiano Ronaldo plein de sang-froid pour convertir un penalty obtenu par Lucas Vasquez (60e).

Benzema buteur-passeur, Ronaldo au top

Dans cette dernière demi-heure enlevée, chacun a eu sa chance. Les Madrilènes ont pilonné la cage d’Hitoshi Sogahata sans parvenir à trouver la faille alors qu’à quelques instants de la fin des 90 minutes réglementaires, ce sont les Antlers qui passaient près de l’exploit. Mais Navas veillait, et l’arbitre se montrait indulgent en n’expulsant pas Sergio Ramos dans les ultimes secondes alors que le défenseur espagnol avait commis une faute grossière annihilant un contre japonais.

En prolongation, le destin a finalement basculé en faveur du Real. Et c’est l’inévitable Cristiano Ronaldo qui s’est paré des habits d’homme providentiel. Le Ballon d’Or 2016 donnait d’abord l’avantage en remportant son duel sur une passe lumineuse de Benzema (98e). Puis, le Portugais récupérait une frappe ratée de Toni Kroos pour son 40e triplé sous le maillot merengue (104e). Kashima n’a jamais baissé les bras, touchant même ensuite la barre de Navas, mais la messe était dite. Le Real Madrid remporte le Mondial des clubs pour la deuxième fois après 2014. Et Zinedine Zidane poursuit son parcours incroyable sur le banc madrilène.