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Liverpool: Klopp désamorce encore la polémique avec Salah

Présent en conférence de presse ce vendredi, Jürgen Klopp a tenu à calmer la polémique qui montait suite à sa prise de bec avec Mohamed Salah à la fin du match entre Liverpool et West Ham samedi dernier. L'entraîneur allemand estime qu'il n'y "pas de problème".

Un appel au calme. Au coeur d'une polémique suite à son altercation avec Mohamed Salah à la fin du match entre Liverpool et West Ham samedi dernier, Jürgen Klopp a désamorcé ce vendredi en conférence de presse, avant d'affronter Tottenham dimanche (17h30).

"C’est totalement résolu, il n’y a pas de problème entre nous", assure l'entraîneur allemand, qui partira à l'issue de la saison. "Si nous ne nous connaissions pas depuis si longtemps, je ne sais pas comment nous aurions géré cela. Mais nous nous respectons mutuellement, donc il n'y a pas de problème. Nous sommes tout à fait d'accord, alors passons à autre chose."

En quête du titre de Premier League, Liverpool a sans doute dit adieu au trophée en faisant match nul 2-2 face à West Ham samedi, ce qui expliquerait l'embrouille entre les deux hommes selon Jürgen Klopp: "Nous sommes en mesure de gérer ce genre de situations, sans se préoccuper de ce qu'il se passe en-dehors. C'est une non-histoire. La meilleure situation ce serait que tout le monde fasse confiance à chacun dans sa position, que l'on marque beaucoup de buts, qu'on gagne les matchs et sans doute que la situation n'aurait pas été celle-ci."

Des diffuseurs "criminels"

Passablement agacé, Jürgen Klopp a aussi réglé ses comptes avec les diffuseurs de la Premier League. "Il faut redevenir un partenaire du football et ne pas se contenter de le presser comme un fruit", a affirmé l'entraineur de Liverpool à l'adresse des diffuseurs télévisés qui imposent, selon lui, un calendrier parfois "criminel".

Il considère que les diffuseurs sont peu conciliants avec les clubs engagés en compétition européenne. "Qu'ils osent faire enchaîner le jeudi, le dimanche, le mercredi, le samedi, à 12h30, c'est un crime. En fait, je m'attendais à ce qu'Amnesty International vienne leur parler", a-t-il lancé.

AC