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Liverpool: Klopp tacle le PSG et trois autres clubs sur leurs finances

Selon Jürgen Klopp, Liverpool n'est pas très actif sur le marché des transferts cet été pour la simple raison qu'il doit faire attention d'un point de vue financier, après de précédents investissements. Des considérations qui échapperaient au Real, au Barça, au PSG et à Manchester City, quatre clubs au porte-monnaie sans fond.

Victorieux de la Ligue des champions au printemps avec Liverpool, Jürgen Klopp devrait aborder la prochaine saison avec, peu ou proue, le même effectif. Les Reds n'ont en effet enregistré aucune arrivée majeure jusqu'à présent, et pourraient ne pas passer à l'offensive sur le marché estival des transferts. Pourquoi? Pour des raisons financières, essentiellement. Après avoir bouclé les arrivées onéreuses de Van Dijk, Alisson, Naby Keita ou Fabinho en 2018, la formation anglaise doit se calmer un peu sur les investissements.

"Il y aura un autre mercato l'année prochaine, a ainsi expliqué le technicien allemand. L'équipe est très bonne et nous avons investi beaucoup dedans. Maintenant nous devons travailler avec ce que nous avons." Mais là où le bât blesse, c'est que d'après Klopp, d'autres concurrents ne sont pas confrontés aux mêmes problèmes...

"Nous ne vivons pas dans un monde parallèle"

"Je ne peux pas parler pour les autres équipes, je ne sais pas comment elles font... Mais nous, nous devons payer des factures, a-t-il expliqué en cette pré-saison, selon le Telegraph. Désolé, mais tout le monde doit payer des factures, y compris nous. Comme je le disais, nous avons investi beaucoup d'argent dans cette équipe, et aujourd'hui ce ne semble plus être le cas. Parce que nous ne vivons pas dans un monde parallèle où vous obtenez tout ce que vous voulez. Pourtant il y a quatre clubs au monde qui peuvent le faire sans cesse... Madrid, Barcelone, City et le PSG. Dès qu'ils ont besoin de quelque chose (ou de quelqu'un), ils l'obtiennent. Pour nous ce n'est pas comparable, nous ne sommes pas dans la même situation."

Un bon tacle adressé à ses rivaux donc, en omettant tout de même d'évoquer le contraignant fair-play financier, qui limite quelques folies... Mais Klopp se défend d'être envieux. "Ce n'est pas une critique, assure-t-il. Je sais ce que les gens vont dire, que je suis jaloux. Mais je ne suis pas jaloux..." Même pas un peu?

CC