Manchester United: Ten Hag a perdu "50% du vestiaire" selon la presse anglaise, plusieurs journalistes interdits de conférence de presse

La situation se tend encore un peu plus à Manchester United. La dixième défaite de la saison face à Newcastle, le week-end dernier, n'y est sans doute pas pour rien. D'après Sky Sports, Erik ten Hag aurait perdu "50% du vestiaire". En cause, notamment, son refus d'écouter les inquiétudes d'une partie des joueurs sur ses méthodes, et sa gestion du cas Jadon Sancho, toujours écarté du groupe.

"Certains joueurs sont mécontents du style de jeu, ils sentent aussi qu'ils s'entraînent trop et qu'ils courent trop durant les séances, a ainsi expliqué Kaveh Solhekol, journaliste de Sky Sports. On m'a dit que les joueurs ne savent pas pourquoi ils courent." Certains pointeraient également le management du Néerlandais, trop frontal et impossible à faire évoluer, à l'image de la mise à l'écart brutale de Jadon Sancho.

En poste depuis un an et demi, Erik ten Hag n'a surtout pas encore trouvé la bonne formule. Malgré des recrues censées correspondre à ce qu'il souhaite mettre en place, comme Martinez, Casemiro, Antony, Malacia, Eriksen, Hojlund, Onana ou Mount, tout ça en deux étés, les Red Devils pointent à la 7e place de Premier League et ont perdu à chaque fois qu'ils ont croisé une grosse écurie cette saison (Tottenham, Arsenal, Bayern, Manchester City, Newcastle).

Des journalistes interdits de conférence de presse

Plus tôt dans la semaine, le Manchester Evening News assurait même que certains joueurs de l'effectif se questionnent sur les joueurs recrutés par Erik ten Hag. Antony, Rasmus Hojlund et Mason Mount, tous achetés à prix d'or, sont les noms qui reviendraient le plus. Une preuve de plus que le coach néerlandais n'a plus vraiment la confiance de son groupe.

En réponse, Manchester United a décidé ce mardi d'interdire certains journalistes de la conférence de presse d'Erik ten Hag. Cela concerne Sky Sports, le Manchester Evening News, The Mirror et ESPN. Les médias en question ne savent pas s'ils sont bannis uniquement pour la conférence de presse du jour ou également pour les prochaines.

Le club, lui, s'est justifié expliquant prendre ces mesures "non pas en raison de publications que nous n'aimons pas, mais parce que cela a été fait sans nous contacter au préalable afin de nous donner l'opportunité de commenter, contester ou contextualiser". Ce n'est pas le meilleur moyen, en tout cas, de faire oublier les tensions qui bouleversent actuellement les Red Devils. C'est même tout le contraire.