Benfica: face à la colère des supporters, le président justifie la vente de Gonçalo Ramos au PSG

S’il a pioché partout en Europe pour se renforcer cet été, le PSG s’est majoritairement servi sur les marchés de la péninsule ibérique. Quatre joueurs sont ainsi venus d’Espagne (Dembélé, Lee, Asensio, Tenas) et trois du Portugal, dont deux du Benfica: Goncalo Ramos (22 ans) et Cher Ndour (19 ans). Interrogé par la chaîne du club BTV, Rui Costa, président du club lisboète, confie ne pas avoir pu résister aux approches parisiennes pour des raisons différentes.

"La vente de Gonçalo a permis de conserver d'autres joueurs très importants"

Il assume d’abord la vente de Gonçalo Ramos, prêté avec une option d’achat quasi obligatoire (65 millions d’euros plus 15 millions d’euros de bonus), malgré la colère des supporters. Elle a, selon lui, permis de conserver l’ossature de l’effectif. "Je sais que tous les supporters du club souffrent du départ d'un joueur de l'équipe première, d'un joueur influent, explique-t-il. Gonçalo a été extraordinaire la saison dernière, c'est un jeune joueur, c’est très difficile pour nous de perdre un joueur comme Goncalo. Mais chaque année, nous discutons du départ de l'un ou l'autre joueur."

"Je comprends la tristesse des supporters mais il n’y a aucun club au Portugal qui puisse tenir ses comptes, payer les salaires, sans vendre des joueurs."

"La vente de Goncalo a essentiellement permis de conserver d'autres joueurs très importants dans l'effectif et nous avons préféré la vente la plus chère."

"Avec une vente, nous pouvions empêcher le départ de Neres, Morato, Florentino, Musa, nous avons eu des offres pour Antonio Silva, pour Joao Neves, illustre-t-il. Cette vente a permis essentiellement de mettre en avant les aspects positifs, en sauvegardant les aspects financiers. (…) La vente de Gonçalo Ramos nous permet d'arriver à la fin de la saison sans avoir à vendre davantage de joueurs. Et c’est cette stratégie que nous avons utilisée. Cela signifie que nous n'avons plus besoin de réaliser de ventes pour pouvoir faire face à l'année et à l'exercice."

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L’ancien milieu de terrain, élu à la tête du club en 2021, voulait en revanche conserver Cher Ndour, jeune milieu de terrain italien présent au centre de formation du club depuis 2020. Mais il n’a pas voulu s’opposer à la volonté du joueur de rejoindre la France. "Il était au début de sa carrière, il était sur le point de renouveler son contrat, souligne-t-il. Nous avons beaucoup négocié avec lui et ses agents, mais il a estimé que son avenir ne passait pas par Benfica et cherchait d'autres solutions. Puis, le PSG est apparu et c'est comme ça s’est concrétisé."

"C'est un joueur que nous voulions vraiment garder parce que nous croyons en son potentiel, mais je ne peux en aucun cas forcer les joueurs à rester à Benfica."

"Nous faisons tout notre possible pour garder les joueurs que nous voulons à la maison, sans jamais entrer dans des bêtises folles car nous ne ferons jamais cela. Ce n'était pas possible de garder Cher essentiellement parce qu'il voulait aussi aller dans un autre club."