Hand: Quand les Bleus payaient deux prostituées 22 000 francs

Alors que l’équipe de France masculine de handball débute « son » Mondial à domicile ce 11 janvier, le souvenir de la dernière Coupe du monde disputée (et remportée) dans l’Hexagone en 2001 resurgit. Grégory Anquetil faisait partie des « Barjots » de l’époque, avec d’autres glorieux anciens comme Jackson Richardson, Jérôme Fernandez ou encore Joël Abati pour ne citer qu’eux. Seize ans après, l’ex ailier droit se confie à L’Equipe.

International de 1994 à 2005, Grégory Anquetil garde bien des souvenirs et anecdotes de ses années en bleu. Son coéquipier le plus fort ? Bertrand Gilles, « le plus complet ». L’adversaire le plus coriace ? Le Suédois Magnus Wislander, « le même que Bertrand sans les muscles mais encore un peu plus fort ».

« Toux ceux qui avaient participé ont payé »

L’homme providentiel qui arracha la prolongation en finale face à la Suède avant d’entériner le sacre des Bleus (28-25 a.p) ne s’est pas débiné au moment de répondre à la question sur « l’anecdote que vous n’avez jamais osé raconter ». « C’est dix ans, la prescription ? », demande-t-il d’abord. Puis, Grégory Anquetil raconte. C’était avec l’équipe de France, sans que l’on sache quand exactement. Mais ce n’est pas récent puisque l’ancien ailier droit parle en francs.

« On avait dû s’acquitter de 22 000 francs de room service (environ 3 350 euros) », explique Anquetil. Une somme coquette qui a couvert quelques services… particuliers. « En fait, on avait payé deux "demoiselles" pour passer une semaine de stage avec nous à Pornic », confesse l’ancien joueur. Et il l’assure : « Tous ceux qui avaient participé ont payé leur part… »

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