Mondial de handball: "Je n’étais pas là pour critiquer les choix du coach", Karabatic ne regrette pas son rôle

Il était habitué à être le leader des Bleus. Cette fois, il a dû se contenter d’un rôle de remplaçant de luxe. Lors des derniers championnats du monde (conclus sur une médaille de bronze tricolore), Nikola Karabatic était l’invité surprise de l’équipe de France, revenu plus vite que prévu de son opération au pied. Pour un statut inhabituel de "joker" qu’il a très bien vécu.

"Je n’avais aucune revendication, j’étais là pour aider, pour accompagner le groupe", confie le joueur du PSG dans le Super Moscato Show ce lundi sur RMC. Sans même un regret sur le fait de ne pas avoir participé davantage à la demi-finale perdue face au Danemark. "Le coach a fait ses choix, et je n’étais pas là pour critiquer, assure-t-il. J’étais à fond derrière l’équipe. Rentrer cinq minutes ou même pas du tout, il n’y avait aucun souci."

Tokyo 2020 dans le viseur

A 34 ans, Nikola Karabatic se veut toujours ambitieux, et ne compte pas s’arrêter sur la médaille de bronze récoltée en Allemagne. "Je me rapproche de la fin, mais je me projette sur les JO de Tokyo 2020, poursuit-il. Ce serait un rêve d’y participer avec cette équipe et avec mes potes."

D’autant que la seule présence de Karabatic dans le groupe semble jouer aussi sur le moral des troupes. "Pour la tête et pour le groupe, ça fait du bien, avoue son coéquipier en sélection Valentin Porte. Même pour les adversaires, psychologiquement, ça a dû jouer pour ceux qui comptaient faire chuter la France sans Niko." Moins présent mais toujours indispensable.