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Elohim Prandi après PSG-Kielce: "Je m'excuse auprès des gars"

Lancé en deuxième période par Raul Gonzalez, deux semaines après sa fracture à la main gauche, Elohim Prandi a failli être l’homme du match pour le PSG Handball contre Kielce (défaite 25-24). Mais le club de la capitale a échoué à passer pour la deuxième fois de son histoire en finale de la Ligue des champions. L’arrière parisien se désigne comme le fautif numéro un, malgré ses quatre buts.

Vous avez sorti un grand match avec votre main fracturée!
Elohim Prandi: Je ne suis pas trop sûr. Le tir à la hanche de merde que je ne dois pas prendre… Les deux premiers shoots, le premier je dois le mettre et le second je le tire archi-mal. Pff... Une passe de merde, deux pertes de balle, je fais une entrée pas du tout correcte. Main cassée ou pas, je n’en ai rien à faire. Si je suis sur le terrain, c’est que je suis apte à jouer. J’ai manqué de lucidité.

Vos coéquipiers vous ont beaucoup cherché...
J’ai récupéré ce rôle grâce à l’équipe. J’en suis fier, mais je ne me suis pas trouvé à la hauteur. Je parle de moi, mais je suis très fier de l’équipe. On a fait un très beau match. C’est dur encore d’échouer si proche. C’est frustrant. L’équipe est incroyable. Je suis fier de tout le monde. Je m’excuse auprès des gars.

Quel est le tournant du match en deuxième période?
C’est moi! C’est mon tir à la hanche que je ne dois jamais prendre. Je suis en cannes, j’ai le un contre un. J’ai essayé de prendre le gardien par surprise. Je ne cadre pas. Pour moi c’est le tournant du match. Ils passent devant...

Vous aviez peu d’entraînement dans les jambes…
Ce n’est pas une raison. J’ai travaillé pour revenir. Si je suis sur le terrain, c’est que je suis capable de l’être à 200%. Je m’en veux, car c’est mon action qui leur donne le match.

Que vous a dit Talant Dujshebaev, le coach de Kielce à la fin du match?
Il me dit que c’est un super saison, que l’on doit continuer, que malgré ma situation je fais un gros match. C’est gratifiant d’avoir ces petits mots pour continuer.

Vous vous dites: "Encore une année où on ne la gagne pas"?
Ce n’est pas un sentiment, c’est la réalité. C’est dur. Cette année je le sentais. On n’a pas… Je n’arrive pas à dire je ou on. On n’a pas su être à la hauteur de niveau qu’on a montré depuis notre élimination face à Montpellier en Coupe (33-20).

Morgan Maury, à Cologne