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Handball: le PSG échoue encore aux portes de la finale de Ligue des champions

Battu par Kielce (25-24) en demi-finale de la Ligue des champions, le Paris Saint-Germain a coincé en attaque et pourra nourrir des regrets.

Le Paris Saint-Germain handball s’est encore heurté à son plafond de verre en Ligue des champions, échouant à se qualifier pour la finale, un stade de la compétition qu’il n’a plus atteint depuis 2017. Absent dans le dernier carré de la C1 l’an passé, le PSG disputait ce week-end son sixième Final Four sur les huit dernières éditions. Mais il n’en verra pas la finale, battu (25-24) par le club polonais de Kielce, champion d’Europe en 2016, au terme d’une fin de match irrespirable, à l’image de la saison chaotique vécue par les Parisiens. Le Paris Saint-Germain avait pourtant renversé une situation mal embarquée, revenant à égalité alors que tout espoir avait disparu en seconde période, mais la fin de match a basculé en faveur de Kielce. Cruel.

Le PSG se présentait en outsider à la Lanxess Arena, au bout d’une saison hachée par les blessures. Un statut qui lui convenait parfaitement et ôtait toute pression à ce groupe qui s’est trouvé une âme dans la difficulté cette saison, et allait une nouvelle fois le prouver dans ce match. Le Paris Saint-Germain entamait la rencontre pied au plancher. Longtemps devant au tableau d’affichage au cours d’un premier acte où les deux gardiens ont brillé, Andreas Palicka répondant à son homologue Andreas Wolff (12 arrêts sur 35 tirs), le Paris Saint-Germain a commencé à balbutier son jeu en attaque face à des Polonais impressionnants dans l’engagement.

Prandi a redonné espoir à Paris

Pour répondre à l’intensité défensive parisienne, Kielce misait de son côté sur les inspirations de la fratrie Dujshebaev et la relation de l’aîné, Alex, avec les pivots Karalek et Tournat, dont les combinaisons donnaient le tournis à Paris. Le manque de cohésion de Paris en attaque semblait rédhibitoire pour espérer voir plus loin, malgré l’entrée en jeu d’Elohim Prandi, en remplacement d'un Petar Nenadic en difficulté (1/5 en première période). Le "bison" sonnait néanmoins la révolte en seconde période avec un missile à neuf mètres, après neuf longues minutes sans parvenir à marquer pour le PSG. Tout proche d’encaisser un +4, Paris profitait d’un passage à vide de son adversaire et des exploits de ses gardiens pour revenir à hauteur et même passer devant au tableau d’affichage à dix minutes de la fin du match.

Tantôt brouillonnes, tantôt brillantes, les deux équipes ne se lâchaient plus, mais le dernier mot revenait encore au bouillant Andreas Wolff, impérial face à Steins dans les ultimes secondes, alors que Kielce menait d'un but. Le Paris Saint-Germain pourra nourrir des regrets, tant il semblait capable de toucher enfin le graal cette année, mais il a trop péché offensivement, notamment en seconde période. En finale dimanche, Kielce affrontera Magdebourg qui a créé la sensation la sensation plus tôt dans la journée face à Barcelone et visera sa quatrième Ligue des champions (après 1978, 1981 et 2002). Le PSG affrontera le Barça pour la 3e place.

QM