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Rugby: c'est officiel, Eddie Jones rebondit à la tête de la sélection japonaise

L'Australien Eddie Jones a été nommé mercredi à la tête de l'équipe nationale du Japon, six semaines après son cuisant échec comme sélectionneur des Wallabies, éliminés dès la phase de groupes de la Coupe du monde disputée en France.

C’était devenu un secret de polichinelle, c’est désormais officiel. Quelques semaines après avoir quitté son poste de sélectionneur des Wallabies, l’Anglais Eddie Jones (63 ans) est de retour au Japon, lui qui avait effectué un premier mandat entre 2012 et 2015. Son retour a été officialisé par la fédération japonaise, ce mercredi matin.

D'autres noms ont été évoqués pour le poste de sélectionneur du Japon, notamment celui du Sud-Africain Frans Ludeke, qui a mené les Kubota Spears au titre de champion du Japon la saison dernière.

Mais celui qui avait conduit les Braves Blossoms à un succès historique contre l’Afrique du Sud en 2015, à l’occasion d’un match surnommé depuis "le miracle de Brighton", était le favori.

Nommé en janvier 2023 pour remplacer Dave Rennie en tant que sélectionneur de l’Australie, qu'il avait là encore déjà dirigée (de 2001 à 2005), Eddie Jones a failli à sa mission, son équipe n'ayant remporté que deux matches en neuf rencontres.

Lié à trois sélections sur l'année écoulée

Deux petits succès en neuf fois, contre la Géorgie et le Portugal, en phase de poules de la Coupe du monde. Un bilan qui n’a même pas permis aux Wallabies de passer l’obstacle du premier tour de ce Mondial disputé en France, ce qui ne lui était encore jamais arrivé dans l'histoire de la compétition.

Tirant les leçons de cet échec, Eddie Jones a fini par jeter l'éponge dans la foulée du fiasco, en remettant sa démission, acceptée par Rugby Australia.

Les bons résultats de Jones avec le Japon lui avaient permis d'obtenir le poste de sélectionneur de l'Angleterre, qu'il a emmenée jusqu'à la finale de la Coupe du monde 2019, où elle s'est inclinée face à l'Afrique du Sud.

Mais Jones avait fini par être licencié par l'Angleterre à neuf mois de la Coupe du monde en décembre dernier après n'avoir remporté que cinq des 13 tests disputés en 2022.

QM avec AFP