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Top 14: Lyon ne veut pas lâcher Couilloud

Baptiste Couilloud avec le LOU, en septembre 2022

Baptiste Couilloud avec le LOU, en septembre 2022 - ICON Sport

Le demi de mêlée international du LOU Baptiste Couilloud (25 ans, 10 sélections), qui a des envies d’ailleurs, est en discussions avancées avec le Stade Français, qui attend sa réponse. A Lyon, ses dirigeants n’entendent pourtant pas le laisser partir.

C’est le sujet sensible du moment à Lyon. Baptiste Couilloud portera-t-il toujours les couleurs du LOU la saison prochaine? Comme indiqué par RMC Sport voilà quelques semaines, le demi de mêlée international, réserviste ce week-end lors de la victoire contre l’Afrique du Sud (30-26) à Marseille, a des envies d’ailleurs. Le joueur, formé au sein du club rhodanien dès son plus jeune âge, cristallise aujourd’hui les tensions en coulisses.

Alors que sa situation a été étudiée au Racing ces dernières semaines, c’est bien le Stade Français qui le courtise le plus assidûment. Un certain optimisme règne en interne. Laurent Labit et Karim Ghezal, les futurs patrons sportifs, seraient confiants sur le sujet. Pour le moment, Couilloud n’a pas encore officiellement tranché et Paris attendait encore sa réponse cette semaine. Après avoir avancé sur d’autres dossiers, dont celui du centre anglais Joe Marchant (26 ans, 15 sélections), le Stade Français a fait du Lyonnais, âgé de 25 ans, sa priorité, un an après avoir essuyé un refus du joueur.

Une clause de sortie, deux visions

Car l’international aux 10 sélections avait choisi de prolonger l’an dernier, et ce jusqu’en 2025. Techniquement, peut-il s’en aller dès l’été prochain? et si oui dans quelles conditions? Sur ce point, deux visions s’affrontent radicalement. Pour Couilloud et son entourage, le joueur est libre de faire ce qu’il veut puisqu’il avait signé une clause de sortie lui permettant de s’en aller librement. Le joueur l’a activée ces dernières semaines et voilà pourquoi le Stade Français espère l’attirer.

En revanche, les dirigeants du LOU montrent les crocs. La porte est pour le moment fermée à triple tour. Selon eux, cette clause n’est enregistrée nulle part, et n’aurait donc pas de valeur devant la Ligue nationale de rugby. Elle aurait en effet été paraphée sous seing privé par les différentes parties, avec donc malgré tout une portée juridique. Le président Yann Roubert et l’actionnaire principal Olivier Ginon en feraient désormais une affaire de principe. Le message est clair: il n’est pas question de voir partir l’un des symboles du LOU, ou alors possiblement contre un très, très gros chèque après un accord financier avec le club intéressé. Ce qui n’est aujourd’hui pas à l’ordre du jour. Le bras de fer n'est plus très loin.

JF.Paturaud