Nouvelle-Aquitaine: un responsable de l'arbitrage dans la tourmente après une soirée dans un bar à prostituées

Scandale au sein de la Ligue de Football Nouvelle-Aquitaine. Le quotidien Charente libre rapporte que David Wailliez, salarié de la LFNA en tant que conseiller technique régional en arbitrage et élu au sein du comité directeur comme représentant des arbitres, est au cœur d’une vive polémique.

Début avril, vingt-deux chargés de mission de la LFNA auraient démissionné en signe de protestation contre le comportement de cet homme réputé proche de Saïd Ennjimi, lui-même ancien arbitre international et actuel président de la Ligue de Football Nouvelle-Aquitaine.

"Une cagnotte pour payer une prostituée"

Tout serait parti d’un stage organisé mi-mars dans les Landes avec ces chargés de mission et d’une soirée passée à cette occasion dans le Pays basque espagnol. Les chargés de mission invités sur place se seraient alors retrouvés… devant un bar à prostituées. Quatre des cinq arbitres présents seraient aussitôt repartis. David Wailliez, lui, aurait été vu en train d’échanger "avec l’une des prostituées" avant de raconter ses "exploits" le lendemain.

"Au final, 40€ c’est pas si cher. Il y avait un matelas et une douche", aurait-il lâché devant plusieurs témoins, qui rapportent une autre scène. David Wailliez aurait proposé de retourner en Espagne et de lancer "une cagnotte pour payer une prostituée à l’un des chargés de mission afin que celui-ci réalise sa première expérience sexuelle".

Des chargés de mission rapportent par ailleurs avoir été contraints par David Wailliez d’apparaître sur une vidéo réalisée en soutien à Bernard Vaillant, élu au comité directeur de la LFNA suspendu un an ferme en mars par la Commission de discipline de la ligue pour "comportement contraire à la morale et à l’éthique". Devant ces accusations, Saïd Ennjimi et le Comité social et économique de la LFNA ont décidé selon Charente Libre de retirer l’animation des chargés de mission à Wailliez. Insuffisant pour les chargés de mission démissionnaires.