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Ski (géant Courchevel): "Il ne me manque rien pour monter sur le podium", regrette Worley

Tessa Worley avait coché les deux géants de Courchevel dans son calendrier. Cinquième mardi malgré une première manche très moyenne, elle s’est approchée à huit centièmes du podium ce mercredi, avec une quatrième place. La Bornandine voyait le verre à moitié plein. 

Tessa Worley, quatrième à huit centièmes du podium, quel sentiment prédomine?

Un sentiment de frustration. Je suis frustrée d’être au pied du podium ici. J’aurais aimé pouvoir monter sur le podium et offrir une remise des prix avec un drapeau français aux supporters. J’étais à la bagarre c’est ça qui est important. Mon ski est bon et solide. C’est très intéressant, il y a de quoi faire pour la suite. Je repars avec un sentiment très positif. Ce sentiment de frustration est aussi bon car je sais que je peux faire mieux. Pour les prochaines courses, l’envie ne va faire que grimper.

Il y a un grand écart entre votre performance de mardi, 5e, et cette 4e place aujourd’hui?

C’est différent. On aime toujours afficher du vert en deuxième manche et terminer sa journée avec une meilleure seconde manche. Je recule un peu sur la seconde manche, ce n’est pas grand-chose, ce sont des broutilles, il ne me manque rien pour monter sur le podium. Ca reste deux manches très solides aujourd’hui. Je suis contente du ski produit. Chaque manche demande un ski différent, une adaptation. Il y a des manches qui me conviennent un peu mieux que d’autres. Il m’a manqué un peu de lucidité et de fraîcheur pour enfoncer le clou dans le dernier mur. C’est très dommage mais je sens que je les ai sous le pied et que j’en suis capable. J’ai très envie.

Trois courses en quatre jours, dont deux géants consécutifs, la fatigue a-t-elle pesé dans la deuxième manche du jour? 

Tout à fait. C’est une énergie qu’il faut aller chercher au fond de soi. Avec la fraicheur on arrive à délivrer des manches pleines et à être très concentrée. A la fin c’est de plus en plus dur. J’avais envie d’être à 100% de mes capacités sur ces deux jours. C’était le cas. On tire un peu la langue à la fin mais c’est le cas de tout le monde.

Morgan Maury