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Boxe: "Une fierté de l’accompagner", le rappeur Uzi entrera avec Samake lors de son combat contre El Mousaoui

Le rappeur Uzi sera aux côtés de Bakary Samake lors de son entrée au Zénith Paris-La Villette, ce jeudi 22 février, avant son combat contre Ahmed El Mousaoui (20h, sur RMC Sport 2). Un moment spécial pour l’artiste de Seine-et-Marne, qui s’est lié d’amitié avec le plus grand prospect de la boxe française.

Leur rencontre a eu lieu sur la Côte d’Azur, il y a près de deux ans. De passage dans les Alpes-Maritimes, Uzi se souvient parfaitement du moment où il a découvert Bakary Samake. Le jeune boxeur, à peine majeur, participait alors à un gala organisé à Cannes. Et le rappeur de Seine-et-Marne a été marqué par son charisme sur le ring et la puissance de ses coups. "Il était en train de détruire un Mexicain devant mes yeux. Il l’a frappé, c’était trop grave", témoigne l’artiste du 77 au micro d’RMC Sport.

En marge de l’événement, Uzi et Bakary ont tout de suite sympathisé. En posant les bases d’une solide amitié. "Son cameraman, c’est un mec avec qui j’ai grandi, un mec de ma cité, donc la connexion s’est faite direct. Ça a été fluide, confirme celui qui vient de sortir son projet "Sur le chemin" (disponible depuis le 16 février). On se rend compte qu’on a beaucoup de gens en commun. On a beaucoup de choses qui nous lient. On veut être premiers. Bakary a un état d’esprit très compétiteur. Il veut aller loin, il le montre et j’espère qu’il va y arriver."

"On va faire une bête d’entrée" au Zénith de Paris

Après avoir performé lors de plusieurs de ses combats, Uzi accompagnera Bakary Samake durant son entrée au Zénith de Paris-La Villette, ce jeudi 22 février, avant son duel attendu contre Ahmed El Mousaoui (20h, sur RMC Sport 2). Micro en main, le rappeur de 24 ans espère donner un maximum de force au plus grand prospect de la boxe française, de quatre ans son cadet.

"Je ne peux pas en dire plus pour l’instant, mais on va faire une bête d’entrée, promet-t-il. On va faire quelque chose de beau. Ça va être chaud, restez branchés! Avec Bakary, c’est spécial. C’est très familial entre nous. C’est une fierté de l’accompagner. Mais ce sera lui la star. Nous on vient, on lui donne du courage, on l’accompagne. On lui donne du peps et on espère qu’il apprécie. Il a déjà fait des grosses salles, mais là le Zénith, je pense que c’est le plus gros. C’est une salle mythique."

"Bakary ne comprend que la violence", plaisante Uzi

A l’heure des pronos, l'interprète du titre "A la fête" ne se mouille pas trop, même s’il espère évidemment que Samake (20 ans) éteindra l’expérimenté El Mousaoui (34 ans): "Je n’aime pas trop me prononcer. Je n’ai pas envie de trop parler. Mais ce que j’aimerais, c’est que Bakary le mette KO au premier round, on ferme le match. Mais bon, ça va être compliqué. L’adversaire en face aussi est robuste. Je pense que Bakary est focus, il a bien bossé. Il va gagner, mais ça va être dur."

Depuis qu’il le côtoie de près, Uzi a pris la mesure du potentiel immense de son pote pugiliste, issu d’une famille de boxeurs et entraîné par son père Issa Samake: "Bakary est rapide et puissant. Il est très pro. Il sait vraiment ce qu’il fait, il maîtrise son travail, mais il bosse énormément. Il ne comprend que la violence, rien d’autre (sourire). Il ne veut que taper, en finir. Le reste, ça ne l’intéresse pas."

Samake apparaît dans le clip "Akrapo 7"

Dans son morceau "Akrapo 7", le rappeur de Seine-et-Marne a glissé une dédicace au natif de Seine-Saint-Denis, qui vise une ceinture mondiale dans les années à venir: "Y a Bakary Samake sur les paos". Un clin d’œil apprécié par l’intéressé, qui apparaît dans le clip, sorti il y a trois mois. "Quand j’ai fait le son, je ne lui ai pas envoyé directement. Je l’ai gardé pour moi. Et dès qu’on a décidé de le cliper, je lui ai dit: ‘Il va falloir que tu viennes et que tu ramènes tes petites ceintures de champion’. Et il a kiffé. Il a capté le délire."

"J’ai aussi envoyé le son à ses coachs. Et tout le monde était dedans tout de suite. Je voulais lui faire un petit clin d’œil et lui donner de la force. Je voulais vraiment le pousser. Je voulais lui donner de l’énergie, du jus, du gaz. Je veux qu’il aille jusqu’au bout, ça me ferait trop plaisir. Je pense qu’il va aller loin. En tout cas, s’il garde cette rigueur et ce mental, je pense qu’il va aller loin, oué".

https://twitter.com/AlexJaquin Alexandre Jaquin Journaliste RMC Sport