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Bartoli privée de J.O ?

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Alors qu’elle ne souhaite pas participer au premier tour de la Fed Cup avec l’équipe de France, Marion Bartoli pourrait bien ne pas participer aux J.O si elle maintient sa décision.

La Française Marion Bartoli est prévenue : si elle ne participe pas au premier tour de la Fed Cup contre la Chine début février, elle ne participera pas aux prochains Jeux Olympiques. « Nous avons des principes, explique le DTN du tennis français Patrice Dominguez. Les joueurs et les joueuses doivent être conscients des propos qu’ils tiennent pour défendre les épreuves phares. Il y a une règle qui est fixé : il faut ne pas avoir refusé une sélection l’année des Jeux ou l’année qui précède, pour être éligible. Si Marion Bartoli était sélectionnée mais qu’elle refuse cette sélection, elle s’exclurait elle-même pour une participation aux J.O ». (Voir extrait sonore ci-contre)
Une situation qui ne devrait pas inquiéter outre mesure la dernière finaliste de Wimbledon. Outre une exclusion des Jeux Olympiques, la Française ne risque aucune autre sanction, pas même de la part de son équipementier. En revanche elle risque de se couper un peu plus des autres joueuses françaises ainsi que du staff de l’équipe de France. (Voir reportage sonore ci-contre)

Marion Bartoli n’en est d’ailleurs pas à son premier conflit avec l’équipe de France. Elle impose notamment la présence de son père auprès d’elle lorsqu’elle est avec l’équipe de France. « L’équipe de France ne peut avoir un fonctionnement trop individualisé, prévient d’ailleurs le capitaine de l’équipe de France de Fed Cup George Goven. Le problème, c’est que ce qu’elle exige ne passera pas au niveau des autres joueuses. Autoriser Marion Bartoli à venir avec son père, c’est difficilement imaginable dans la mesure où l’ensemble du groupe n’adhérera pas à ce fonctionnement là. Il faut aussi que Marion accepte cette situation et soit capable de prendre ce qu’il y a de bien dans cette équipe de France pour l’aider elle aussi à évoluer ». (Voir extrait sonore ci-contre)

La rédaction avec Eric Salliot