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Billie Jean King Cup : la France bat les Pays-Bas en barrage et se maintient dans le groupe mondial

Grâce à la victoire de Caroline Garcia ce samedi face à Lesley Kerkhove (6-2, 6-3), l'équipe de France féminine est maintenue dans le groupe mondial en Billie Jean King Cup.

L'équipe de France a remporté son barrage de maintien en Billie Jean King Cup (ex-Fed-Cup) contre les Pays-Bas (3-0) grâce au succès de Caroline Garcia face à Lesley Kerkhove en deux sets, 6-2, 6-3, samedi au Portel (Pas-de-Calais). Les Bleues, qui menaient 2-0 à l'issue de la première journée vendredi après les victoires d'Alizé Cornet et de Diane Parry, n'ont donc pas tremblé pour surclasser les Néerlandaises et évolueront toujours dans l'élite en 2023.

Garcia, qui a remporté lundi soir aux États-Unis le Masters, prestigieux tournoi réunissant en fin de saison les huit meilleures de la saison, avait été laissée au repos afin de récupérer des efforts consentis au Texas et du long voyage pour rejoindre le nord de la France.

Samedi, la Lyonnaise de 29 ans a fini le travail avec autorité après 1h25 de jeu face à la numéro un batave, Lesley Kerkhove, qui pointe seulement au 207e rang du classement WTA mais a pourtant opposé une belle résistance à la numéro 4 mondiale dans un Chaudron bouillant.

La France, battue au premier tour par l'Italie (3-1) en avril, a donc conservé sa place dans l'élite mondiale et connaîtra dimanche son adversaire pour la prochaine rencontre prévue en avril 2023 et qualificative pour les phases finales de la compétition.

Le travail avait été fait vendredi

Les succès d'Alizé Cornet et Diane Parry avaient mis la France sur la voie du maintien face aux Pays-Bas en barrage de la Billie Jean King Cup, vendredi. L'expérimentée Cornet (32 ans) n'a pas tremblé pour apporter le premier point aux Bleues, tandis que la jeune Tricolore de 20 ans, tendue pour sa première sélection, a gagné en trois manches après avoir sauvé une balle de match.

Parry, 76e mondiale, a en effet été bousculée par la numéro 2 néerlandaise, Suzan Lamens, qui pointe au 213e rang au classement WTA. Breakée d'entrée au premier set, la native de Nice a réussi à recoller au score mais a fini par s'incliner (7-5) dans un tie-break où la Batave s'est montrée intraitable au service.

La Française a accéléré dans la deuxième manche et a fait parler sa puissance pour l'emporter 6-2 et égaliser. Dans la troisième manche, Parry s'est détachée pour mener 5-3, puis a servi pour le gain du match à 5-4, mais elle a craqué face au culot de Lamens, qui a inversé la tendance pour mener 6-5 et même s'offrir une balle de match. Mais la Tricolore, porté par un Chaudron bouillant, a haussé son niveau pour arracher la victoire en survolant le tie-break (7/3).

"Il y avait de la tension. Ca procure beaucoup d'émotions, c'est un rêve de pouvoir être sélectionné, de jouer un match. Pour ma première sélection, je ne pouvais pas rêver mieux", a apprécié Parry.

Cornet intraitable

En ouverture de la confrontation, Cornet avait tenu son rang, ne laissant que des miettes à Lesley Kerkhove, balayée en deux sets en seulement 58 minutes (6-2, 6-0). Très concentrée et appliquée, la Niçoise a fait parler sa supériorité face à la numéro un batave, 207e mondiale. Intraitable au service (5 aces), elle a imposé une grosse pression à son adversaire tout au long de la rencontre et a été efficace en convertissant ses cinq balles de break sans en concéder aucune.

"Je suis très contente de mon niveau de jeu car j'ai fait un match très solide au vu de ma nervosité. Ca s'est très bien goupillé et j'ai été la patronne sur le court. Ca fait du bien ce genre de match", a-t-elle savouré. Les Bleues doivent encore remporter l'un des trois matches prévus samedi pour assurer leur maintien dans l'élite. Caroline Garcia, qui a été ménagée vendredi, quatre jours après avoir remporté aux Etats-Unis le prestigieux Masters, tournoi réunissant en fin de saison les huit meilleures mondiales, pourrait être alignée.

"Il y a une possibilité qu'elle joue demain (samedi). On va faire le point ce soir et demain matin au réveil, on verra quel sera l'état de tout le monde", a expliqué le capitaine français Julien Benneteau. "Aujourd'hui, ce n'est pas un soulagement, c'est une grande satisfaction. Mais le travail n'est pas fini, il faut rester mobilisé pour aller chercher ce dernier point, et là ça sera un soulagement", a-t-il conclu.

AFP