RMC Sport

Fed Cup - Mauresmo: "C’était plus simple ce week-end qu’avec Andy"

-

- - AFP

Invitée de Direct Laporte sur RMC, Amélie Mauresmo, la capitaine de l’équipe de France de Fed Cup, a savouré la qualification de ses joueuses pour les demi-finales aux dépens de l’Italie. En comparant, avec une pointe d’humour, son travail auprès d’Andy Murray.

Amélie Mauresmo, comment accueillez-vous cette victoire contre l’Italie en quarts de finale de la Fed Cup (3-1) ?

Je suis très heureuse. Les filles ont été vraiment incroyables ce week-end. Elles ont eu beaucoup de cran. Et le niveau de jeu a été vraiment bon.

Comment appréhendez-vous la demi-finale face aux Pays-Bas ?

Elles ont battu la Russie, qui était pourtant favorite. On va les recevoir dans un peu plus de deux mois. On ne sait pas encore dans quelle ville. Mais c’est plutôt positif. C’est nous qui allons choisir la surface. On n’en a pas encore parlé. On va le faire dès la semaine prochaine parce que derrière, il faut organiser tout ça. On peut raisonnablement pensé que c’est un tour jouable. On va se préparer au mieux. On connait déjà les deux joueuses qui vont disputer les simples. Donc j’espère qu’on va préparer ça aux petits oignons pour les filles.

Est-ce plus facile d’entraîner l’équipe de France de Fed Cup ou Andy Murray ?

Les deux rôles sont vraiment très différents. Mais ça a été plus facile ce week-end que les quinze jours avec Andy en Australie (sourire). Il avait ses petits états émotionnels, il allait devenir papa, il était à l’autre bout de la terre, son beau-père a fait un malaise... Enfin voilà, c’était un peu compliqué. Pour le coup, c’était plus simple ce week-end.

Vous semblez avoir construit une relation de confiance avec Caroline Garcia…

Elle accepte vraiment bien d’avoir quelqu’un qui lui parle à chaque changement de côté. Moi, en tant que joueuse, je ne trouvais pas ça très facile à gérer. Elle, ça lui va plutôt bien. Du coup, je la garde un petit peu sur les rails. Je lui rappelle ce sur quoi on s’est mis d’accord avant le match, ses plans de jeu, ce qu’elle doit faire. C’est bien, je suis contente que ça fonctionne.

Pensez-vous pouvoir remporter la Fed Cup sans une joueuse classée dans le Top 10 ?

Si on y arrive sans ça, c’est vraiment qu’on a un groupe fort. Moi, je mise beaucoup de choses sur le groupe. Bien sûr, on s’adapte à chaque individualité mais avant tout, c’est le respect des règles du groupe. On vit bien ensemble. Les semaines se passent super bien. Du coup, tout le monde est à bloc le week-end et il n’y a pas trop d’égo à gérer.