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Comme Tsonga, ils sont retombés au-delà du top 100

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Le Masters 1000 de Miami commence dans deux jours (20 mars). Jo-Wilfried Tsonga joue son premier match dès ce soir face à Lukas Rosol au premier tour des qualifications. Pour intégrer le tableau principal, il faudra gagner deux matchs. Rare pour un joueur qui a si souvent côtoyé les plus grands.

Chaque sportif connaît des hauts et des bas dans sa carrière. Pour Tsonga, les hauts ont été très hauts : 17 titres, une Coupe Davis et pas moins de six demi-finales de Grand Chelem (2 à Wimbledon, 2 à Roland Garros et 2 à l’Open d’Australie dont une finale). Les bas deviennent très bas. Après une saison presque blanche en 2018, il est tombé dans les bas-fonds du classement ATP. 239e au moment de terminer la saison dernière. A 33 ans, il grappille des places pour retrouver le classement qu'il mérite. Désormais 118e, il doit passer deux tours de qualifications pour intégrer le grand tableau du Masters 1000 de Miami, une première depuis 2007.

Pourtant, le Manceau, ancien 5e mondial est loin d’être le seul. Voici une liste non exhaustive de joueurs qui ont connu le top 10 avant de tomber au-delà de la centième place.

Jack Sock 

Vainqueur du Masters 1000 de Bercy en 2017, il a tout perdu la même semaine, un an plus tard. Il n’avait plus quitté le top 25 depuis 7 ans avec un pic à la huitième place mondiale. En une semaine, il a reculé de 82 rangs : de la 23e à la 105e. Il n’a jamais inversé la tendance. A 26 ans, il doit jongler avec sa carrière de double, où il est l’un des meilleurs (deuxième). Avec une défaite sur son seul match en 2019, Jack Sock n’est pas prêt de sortir la tête de ses chaussettes.

David Ferrer:

Six années de suite dans les dix meilleurs joueurs du monde. Rien que ça. 27 titres sur le circuit ATP en 19 ans de carrière professionnelle. Un grand de la terre battue. A 36 ans, il est désormais 155e. Contrairement à Tsonga, il a reçu une wild-card pour Miami. L’Espagnol veut prendre du plaisir pour sa dernière saison. Il a annoncé au mois d’août à El Larguero vouloir "disputer [son] dernier tournoi en Espagne, à Barcelone ou Madrid". Il reste donc au minimum un mois pour profiter de celui qui est surnommé "Le mur".

Jürgen Melzer:

Il a commencé sa carrière professionnelle au siècle dernier, en 1999. Un talent pur gâché par de trop nombreuses blessures à cause desquelles il est redescendu au-delà de la 1000e place. A 37 ans, il est encore capable de coup d’éclat comme à Vienne, chez lui, en fin de saison dernière. Une belle victoire en deux sets face à Milos Raonic, avant d’être rattrapé par ces maux, et de déclarer forfait au tour suivant. Il n’a pas encore joué cette saison. Il va faire sa rentrée cette semaine, en double, pour le Challenger de Lille. Pendant que les autres sont à Miami.

Tommy Robredo:

Cela fait désormais trois saisons qu’il n’a même pas entrevu le top 100. Mais il continue de jouer. Il a pourtant connu la cinquième place. En 2006. Les retours, l’Espagnol connaît. En 2012, il tombe à la 471e place mondiale. Avant de rebondir et de remonter parmi les meilleurs. Cette saison, il s’est essayé à Indian Wells. Sur le tournoi challenger, une semaine avant le Masters 1000.

Paul Lopez