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Pouille: "La confiance, ça fait une grande différence"

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Régénéré par son passage au Challenger de Bordeaux, le Français va jouer son ticket en huitième de finale ce mercredi soir face au Polonais Hubert Hurkacz.

En battant mardi Borna Coric à Madrid, Lucas Pouille, 28e mondial, a mis fin à deux séries noires. En effet, le Nordiste n’avait plus remporté un match sur le grand circuit depuis son parcours à l’Open d’Australie. En outre, cela faisait 267 jours qu’il n’avait plus gagné une rencontre en Masters 1000. Depuis un succès contre Andy Murray à Cincinnati…

Le Français est conscient que son parcours au Challenger de Bordeaux, la semaine dernière, lui a été d’un grand secours. Même si tout a failli s’arrêter très vite à Primrose. "Peu importe le tournoi, l’idée, c’était de faire des matches, rappelle-t-il. J’y suis allé avec beaucoup d’humilité. Au premier tour, je sauve une balle de match. Maintenant, si j’avais perdu ce point, je ne serais peut-être pas ici…"

Le modeste Argentin Pedro Cachin, 231e mondial, aurait pu l’enfoncer un peu plus dans la crise. Mais c’est la beauté du tennis. Lucas Pouille aime jouer avec le feu. Aujourd’hui, l’incendie a été circonscrit.

"On n'était pas inquiets"

Face à Borna Coric, 15e mondial, il a repoussé 12 balles de break sur 13. Tout sauf un hasard. "La confiance, ça fait une grande différence au final, dit-il. Pour repousser une balle de break, le coup droit, il part. Tout est lié. On n’était pas inquiets par l’absence de victoires. On était juste frustrés car ça m’avait coupé l’élan dans lequel j’étais. On est repartis au boulot. Avec humilité."

Ce mercredi, en début de soirée, il va retrouver un garçon qui lui avait fait très mal à Indian Wells: le Polonais Hubert Hurkacz (défaite 6-2, 3-6, 6-4). "Je m’étais procuré quatre balles de break à 4-4 au troisième set et cela m’était resté en travers de la gorge", se souvient-il. Mais avec un état d’esprit conquérant, tout est possible.

Eric Salliot