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Roland-Garros: la présidente de France Télévisions fustige le choix d'Amazon pour le choc Nadal-Djokovic

La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, digère assez mal la décision de l'organisation de Roland-Garros de confier le choc Nadal-Djokovic à Amazon Prime Video, ce mardi en session de nuit. "Un mauvais coup", qu'elle aurait dénoncé dans le cadre d'un conseil d'administration, selon les informations du Figaro

La colère n’est pas retombée. Ce mardi matin, lors d’un conseil d’administration auquel siégeaient des représentants du parlement, du ministère du Budget et de la Culture, Delphine Ernotte la présidente du groupe audiovisuel public France Télévisions aurait, selon Le Figaro, fustigé la décision de la Fédération française de tennis de diffuser le quart de finale de Roland-Garros Nadal-Djokovic en session de nuit sur Amazon Prime Vidéo.

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"La diffusion en gratuit est un leurre"

"Cette décision de la Fédération française de tennis me choque profondément, aurait-elle asséné. C'est un bien mauvais coup porté à notre partenariat, alors que nous participons depuis des années à exposer et populariser le tournoi auprès de tous les Français." Et d'ajouter: "Je trouve extrêmement choquant de privilégier un acteur américain comme Amazon au détriment du service public, surtout sur un événement financé en tout ou partie par de l'argent public. L'inverse serait totalement inimaginable aux États-Unis."

La FFT a opté pour Amazon Prime Vidéo au détriment d’un partenaire historique mais a veillé à faire un choix équilibré en s’assurant que le match soit "accessible gratuitement et sans restriction, en France, sur les applications Prime Video, mobile et web". La rencontre sera bien diffusée gratuitement sur les applications mobile et web mais il faudra néanmoins s’inscrire à Amazon Prime Vidéo en indiquant son identité ainsi que son mail si vous souhaitez regarder la rencontre sur votre téléviseur.

"La diffusion en gratuit par Amazon est un leurre : il ne sert qu'à générer de l'abonnement et de la data. Et c'est une vraie rupture d'égalité alors que tous les Français n'ont pas accès à l'Internet haut débit", aurait encore clamé Delphine Ernotte lors du Conseil d'administration.

QM