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Tennis: Halep charge Mouratoglou après sa suspension pour dopage

Suspendue quatre ans pour dopage suite à un test positif lors de l'US Open 2022, Simona Halep est revenue ce vendredi dans une interview pour Euronews sur les déclarations de son ancien coach Patrick Mouratoglou, qui a reconnu début novembre lui avoir donné la substance dopante. L'ancienne numéro 1 mondiale aurait aimé qu'il le fasse savoir avant, alors qu'elle est éloignée des courts depuis plus d'un an.

"Je sais que je suis clean." Dans une longue interview accordée à Euronews ce vendredi, Simona Halep est revenue sur son année loin des courts en raison de sa suspension pour dopage. L'ancienne numéro 1 du tennis mondiale en profite pour régler ses comptes avec Patrick Mouratoglou et son staff, qui a admis début novembre lui avoir donné le collagène qui a entraîné sa sanction.

"C'est vrai qu'il a fait cette déclaration, mais j'aurais aimé qu'il le fasse un peu plus tôt, s'agace Simona Halep. J'ai arrêté de travailler avec l'académie depuis un moment déjà. Lorsque je me suis retrouvé dans cette situation, c'était difficile à gérer parce que j'ai toujours fait confiance à mes équipes, aux équipes précédentes et à tous ceux avec qui je travaille, parce que j'avais l'impression qu'en faisant confiance, on avait plus de chances de donner le meilleur de soi-même."

Début novembre, Patrick Mouratoglou avait déclaré: "Je me sens responsable de ce qui s’est passé car c’est mon équipe, donc moi en gros, qui lui ai apporté (Simona) ce collagène." Une trahison pour la Roumaine, qui révèle: "Ma confiance est un peu brisée en ce moment. Et à l'avenir, je ne sais pas comment cela se passera, si je pourrai à nouveau faire confiance. Et je dois probablement apprendre, parce que c'est mon principe dans la vie, si vous engagez quelqu'un et que vous travaillez avec cette personne, vous devez lui faire confiance."

"Ce sera probablement la fin de ma carrière"

L'ex‐numéro 1 mondiale aura l’occasion de se défendre une dernière fois devant le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) du 7 au 9 février 2024. Et elle reconnaît qu'en cas de confirmation de sa suspension de 4 ans, cela pourrait siffler la fin de sa carrière: "Quatre ans, c'est beaucoup, pour mon âge en tout cas. Et pour une athlète qui a fait ça tous les jours pendant 25 ans et qui a consacré sa vie au tennis et au sport. (...) Ce sera probablement la fin de ma carrière, oui. Et pour quelque chose que je n'ai pas fait et qui n'est pas de ma faute, c'est encore plus catastrophique."

AC