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Wimbledon: "Je fais ce que je veux", se défend Kyrgios, accusé d'avoir bafoué le code vestimentaire

Après sa qualification pour les quarts de finale de Wimbledon face à Brandon Nakashima, Nick Kyrgios s'est défendu face à certains de ses détracteurs, qui l'accusent de bafouer le code vestimentaire de la compétition.

Nick Kyrgios continue de faire le show, même après ses matchs. Qualifié pour les quarts de finale de Wimbledon après une victoire difficile en cinq sets face à l'Américain Brandon Nakashima, l'Australien a poursuivi le show en conférence de presse et s'est défendu à propos... de son style vestimentaire.

Comme le veut la tradition, les joueurs doivent être entièrement vêtus de blanc lorsqu'ils sont sur le court. Or, avant son match, Kyrgios est entré sur le terrain avec des baskets rouges, avant de se changer sur sa chaise. Lors de son interview d'après-match, il a vissé une casquette rouge sur sa tête. Une attitude qui n'inquiète pas le principal intéressé. "Je fais ce que je veux", s'est-il défendu devant la presse, dans des propos relayés par le Daily Mail.

Déjà sanctionné deux fois

Avant de développer son raisonnement. "Je ne suis pas au-dessus des règles, j'aime juste porter mes Jordans (baskets). C'est plus d'attention pour moi. Toute publicité est une bonne publicité, non ?" Depuis le début du tournoi londonien, Nick Kyrgios a déjà reçu deux amendes et pourrait être de nouveau sanctionné. Il y a deux jours, le joueur de 27 ans s'était déjà montré très en forme face à Stefanos Tsitsipas, sur et en dehors du terrain.

Au cours de la rencontre, l'Australien avait demandé à l'arbitre une disqualification de son adversaire pour avoir envoyé une balle dans le public. De son côté, le Grec a montré plusieurs fois son agacement, en voulant notamment frapper une énorme volée en direction de son adversaire, sans pour autant le toucher. Le spectacle s'était poursuivi en conférence de presse, où Kyrgios avait dénoncé "l'intimidation constante" de Tsitsipas. À l'inverse, le joueur grec a avoué ne pas aimer "les brutes" qui "martyrisent" leurs adversaires.

AS