Rezaï : « Je ne veux pas m’arrêter là »

Aravane, on peut dire qu’il n’y a pas eu de match aujourd’hui ?
J’ai pris l’avantage dès le début. Il fallait être présent quand même. Elle (Safarova) était motivée dès l’entame pour faire un bon match. Heureusement que je l’ai prise de vitesse, en prenant la balle tôt. Je l’ai agressée sur revers, l’un de ses points faibles.

Votre puissance a véritablement fait la différence…
Ma frappe de balle est un de mes points forts. J’espère faire peur à mes adversaires avec ça. J’essaye de les intimider. Mais l’objectif final est de gagner. Mais j’ai d’autres atouts. Je pense que c’est important d’être une joueuse complète.

Comment abordez-vous votre finale ?
Je ne veux pas m’arrêter là. Quand on joue une finale, c’est pour la gagner. Je veux garder cet état d’esprit, en étant agressive d’entrée comme aujourd’hui. Je suis assez motivée. J’ai la confiance nécessaire pour être à l’aise demain et m’amuser sur le terrain. Venus ? Je l’ai jouée à deux reprises. On est à une victoire partout. Elle ne me fait pas peur. C’est une grande joueuse qui a gagné beaucoup de titres et que je respecte. Elle joue très bien. Mais je suis là aussi.

Votre semaine est déjà très réussie, avant même la finale…
Je suis contente. Le travail paye. Je le mérite. Mais je le répète, il ne faut pas s’arrêter là. J’ai d’autres tournois en vue dans l’année. Et je veux reproduire ces performances tout au long de la saison. Je suis motivée et j’ai de grandes ambitions.