Le Vendée Globe se met au vert

Les 44 skippers candidats au départ de la prochaine édition du Vendée Globe étaient réunis au siège de l’Unesco ce mardi après-midi. À neuf mois du départ, ils ont assisté au discours de leur président, Alain Leboeuf, qui a annoncé son programme pour rendre cette course plus verte.

10 engagements pour la planète

Au total, 10 engagements annoncés, pour l’organisation, le public et les skippers eux-mêmes. Certains pourraient même modifier le déroulement de la course, comme la mise en place de "No Go Zones": les skippers devront éviter de naviguer dans certains espaces, de reproduction et d’alimentation d’espèces marines notamment. Pour l’édition 2028, les navigateurs devront également se priver des moteurs thermiques, qui servent par exemple à alimenter le système électronique, et embarquer des équipements de mesure scientifique pendant la course.

Vers une mobilité douce

Des efforts qui auront une valeur d’exemple, même si ce n’est pas la course en elle-même qui a l’impact le plus élevé. En effet, 60% des émissions de CO2 sont liées aux déplacements vers le site de la course. Les organisateurs vont donc orienter les spectateurs vers des mobilités douces, avec une augmentation du service de transports en commun et des trains.

Parmi les autres engagements, on retrouve le lancement de la "Vendée Globe Fondation", dont les fonds seront dédiés à la recherche pour la préservation des écosystèmes marins.

Les skippers ont également mis en avant leurs initiatives individuelles, notamment le partage des ressources pour la fabrication de bateaux, ou la mise au point de moteurs électriques.

Sur les 44 skippers présents cet après-midi, parmi lesquels on retrouvait Jean Le cam, Yannick Bestaven, Samantha Davies ou encore Jérémie Beyou, 40 seront au départ en novembre prochain. La sélection finale sera annoncée au mois de mai, après la dernière course qualificative : New York - Vendée, Les Sables d'Olonne