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Euro volley: les Bleus atomisent la Bulgarie

L’équipe de France de volley a facilement disposé de la Bulgarie en trois sets (25-19, 25-21, 25-14) mercredi à Montpellier, pour le quatrième match de l'Euro. La sélection de Silvano Prandi était présentée comme le gros morceau du groupe avec l’Italie. Dans la continuité de ce qu’elle produit depuis le début de cette compétition, la France a été irrésistible.

Les Bleus ont dévoré le premier gros morceau de cet Euro, ce lundi à Montpellier. L'équipe de France de volley, avec sa star Earvin Ngapeth, de retour après une blessure aux côtes, a corrigé la Bulgarie de Silvano Prandi, "il Professore" 3 sets à 0 (25-19, 25-21, 25-14). Les hommes de Laurent Tillie comptent désormais quatre victoires dans cette phase de groupes, toutes acquises sans perdre le moindre set. Ils disputeront un dernier match de groupe contre l'Italie mercredi soir (20h30) pour la première place, avant de rejoindre Nantes pour les huitièmes et les quarts de finale.

Rentrée en douceur pour Ngapeth

Comme la veille contre le Portugal (3-0), l’équipe de France a été irrésistible au bloc et en défense dans les deux premiers sets. L’énergie et l’enthousiasme de Lyneel (18 points) ont encore enchanté la Sud de France Arena où Ngapeth a fait ses premiers pas. Reçu par une ovation des spectateurs qu’il n’a pas manqué de saluer, l’attaquant du Zénith Kazan est entré deux fois pour servir. Le reste du temps, il a animé le carré des remplaçants sur chaque ace (4) de Kevin le Roux. Le central des Bleus a martyrisé à lui tout seul la réception bulgare.

"Un match quasi parfait"

"C’était top. On a fait de très belles choses, s'est réjoui le libéro Jenia Grebennikov. Je trouve que chacun a très bien joué, le groupe était très uni. On fait un match quasi parfait, un peu trop tôt peut-être (sourire). On a été agressifs sur chaque point. On n’a pas encaissé d’ace avec le gros service de Sokolov. On a tenu, on a résisté, on a fait le dos rond parfois, mais voilà, on a bien contre-attaqué. Les attaques, c’était impressionnant. On saute haut, on tape fort. Au service, Kévin le Roux nous a encore montré sa palette (rire)."

QM